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La commission de sciences physiques et chimie 2013 était animée par Rémy Vanhalle (animateur de sciences de l’ASEE). Elle s’est déroulée le vendredi 22 novembre. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : M. Jérôme Doppler, M. Thierry Eynard, M. Yves Dupin de Saint-Cyr, M. Hervé Pennec et M. Éric De Acuna.

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A.     Présentation

La commission de sciences physiques et chimie a débuté à 8 h 50. Le professeur excusé était du collège de Baganda.

Les enseignants du collège Dö Mwà, du collège Do Neva, du lycée agricole de Do Neva, ne se sont pas présentés.

Les professeurs des collèges de Havila et Hnaizianu ont expliqué pourquoi ils ne sont pas venus après la commission.

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B.     État des lieux des laboratoires dans les établissements

Pendant le tour de table, chaque professeur a présenté l’état de son laboratoire dans son établissement.

Pour Thierry et Jérôme du lycée Do Kamo, leur labo est dans un bon état. Il y a 10 ordinateurs dans le labo qui seront remplacés par des ordinateurs neufs. Les terminales peuvent réaliser des travaux pratiques d’expérimentation assistée par ordinateur. Jérôme à gérer un dossier de subvention qui a permis d’obtenir une aide de la province Sud. La gestion de cette subvention est dans les mains du service immobilier de l’ASEE.

Au collège Boaouva Kaleba, Yves signale qu’il n’y a pas d’eau dans le laboratoire. Il manque également des manuels, avec le nouveau programme. Il y a suffisamment de matériel pour les TP d’électricité, mais les normes de sécurité sont à revoir. Yves fait tous les TP en salle informatique.

À Maré, au collège de Taremen, Éric signale qu’il y a plus de matériels d’électricité que de chimie. Il n’existe pas de véritable salle de Travaux Pratiques, il manque de l’eau. Pour les manuels, il utilise le cahier d’activités, des éditions Durandeau.

À Ouvéa, au collège d’Eben Eza, Hervé a un nouveau laboratoire équipé. Il lui manque des manuels, avec le socle commun (nouveaux programmes des collèges).

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C.     Activités expérimentales et démarche d’investigation

Présentation et étude d’un document que j’ai élaboré sur la démarche d’investigation.

La démarche d’investigation est une nouvelle manière d’enseigner.

Une présentation par l’enseignant est parfois nécessaire, mais elle ne doit pas constituer l’essentiel d’une séance dans le cadre d’une démarche qui privilégie la construction du savoir par l’élève.

Il appartient au professeur de déterminer les sujets qui font l’objet d’un exposé et ceux pour lesquels la mise en œuvre d’une démarche d’investigation est pertinente.

La démarche d’investigation présente des analogies entre son application au domaine des sciences expérimentales et à celui des mathématiques.

Une éducation scientifique complète se doit de faire prendre conscience aux élèves soit de la proximité de ces démarches (résolution de problèmes, formulation respectivement d’hypothèses explicatives et de conjectures) et des particularités de chacune d’entre elles, notamment en ce qui concerne la validation, par l’expérimentation d’un côté, par la démonstration de l’autre.

 

Mise en œuvre de la démarche d’investigation.

Aspect d’une démarche

La démarche s’appuie sur le questionnement des élèves et sur la résolution de problèmes.

Les investigations réalisées avec l’aide du professeur, l’élaboration de réponses, la recherche d’explications et de justification débouchent sur l’acquisition de connaissances, de compétences méthodologiques et sur la mise au point de savoir-faire technique

Le professeur doit utiliser la démarche d’investigation chaque fois qu’elle est possible

La démarche d’investigation est basée sur l’observation, l’expérimentation par l’action directe par les élèves sur le réel

Une séance d’investigation doit être conclue par des activités de synthèse et de structuration organisées par l’enseignant, à partir des travaux effectués par la classe.

 

Canevas d’une séquence d’investigation.

Ce canevas n’est qu’un exemple

Une séquence est constituée en général de plusieurs séances relatives à un même sujet d’étude

Choix d’une situation, d’un problème.

Analyser les savoirs visés, déterminer les objectifs à atteindre

Repérer les acquis initiaux des élèves

Identifier les conceptions ou les représentations des élèves

Élaborer un scénario d’enseignement en fonction de l’analyse de ces différents éléments.

Appropriation du problème par les élèves.

Les élèves proposent des éléments de solution qui permettent de travailler sur leur conception initiale (confrontation des divergences pour favoriser l’appropriation du problème à résoudre)

L’enseignant guide le travail des élèves et parfois aide à reformuler les questions pour s’assurer de leur sens et centrer sur le problème à résoudre. Ce guidage ne doit pas amener à occulter ces conceptions initiales, mais au contraire à faire naître le questionnement.

Formulation de conjectures, d’hypothèses explicatives, de protocoles possibles

Formulation orale ou écrite de conjectures ou d’hypothèses

Élaboration éventuelle d’expériences, destinées à tester ces hypothèses ou conjectures

Communication à la classe des conjectures ou des hypothèses et des éventuels protocoles expérimentaux proposés.

Investigation ou la résolution du problème conduite par les élèves

Moment de débats internes au groupe d’élèves

Contrôle de l’isolement des paramètres et de leurs variations, description et réalisation de l’expérience (schéma, description écrite)

Description et exploitation des méthodes et des résultats, recherche d’éléments de justification et de preuve, confrontation avec les conjectures, les hypothèses formulées.

Échange argumenté autour des propositions élaborées

Communications au sein de la classe des solutions élaborées, des réponses apportées, des résultats obtenus, les interrogations qui demeurent

Confrontation des propositions, départ autour de leur validité, recherche d’arguments (cet échange peut se terminer par le constat qu’il existe plusieurs voies pour parvenir au résultat attendu).

Acquisition et structuration des connaissances

Mise en évidence, avec l’aide de l’enseignant de nouveaux éléments de savoir

Confrontation avec le savoir établi (comme autre forme de recours à la recherche documentaire, recours aux manuels), en respectant des niveaux de formulation accessibles aux élèves, donc inspiré des productions auxquelles les groupes sont parvenus

Recherche des causes d’un éventuel désaccord, analyse critique des expériences faites et proposition d’expérience complémentaires

Reformulation écrite par les élèves, avec l’aide du professeur, des connaissances nouvelles acquises en conséquence.

Mobilisation des connaissances

Exercices permettant d’automatiser certaines procédures, de maîtriser les formes d’expressions liées aux connaissances travaillées

Nouveaux problèmes permettant la mise en œuvre des connaissances acquises dans de nouveaux contextes

Évaluation des connaissances et des compétences méthodologiques

Un débat s’en est suivi, entre le lycée et le collège, car il faut savoir que depuis la réforme des lycées il est obligatoire que la démarche d’investigation  soit réalisée.

 

Nous avons poursuivi par l’étude de deux diaporamas sur la démarche d’investigation. Le premier met en exergue :

  • Pratique pédagogique qui place les élèves en situation de recherche en s’appuyant sur leur questionnement sur le monde réel.
  • L’objectif : Permettre aux élèves de mener des investigations avec l’aide du professeur qui doivent déboucher sur :

–      L’acquisition de connaissances ;

–      L’acquisition de compétences méthodologiques ;

–      La mise au point de savoir-faire techniques.

 

Le deuxième diaporama présente différentes tâches complexes (de l’académie de Besançon) qui sont pluridisciplinaires.

 

Les deux diaporamas peuvent être téléchargés à partir du drive, lié à l’adresse mail profsspc@asee.nc.

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D.     Réalisation d’une tâche complexe

Thème : structure de la matière

Niveaux : quatrième – seconde

Questionnement : Comment trouver la distance entre la foudre et moi ? (Différence entre la vitesse du son et la vitesse de la lumière)

Trouver des documents par rapport aux différentes vitesses

Pour la situation déclenchante deux vidéos, la première montrant un foudroiement proche de l’observateur, la deuxième montre un foudroiement éloigné, laissant entendre un décalage entre l’éclair et le tonnerre. Il faudrait fournir aux élèves un chronomètre pour qu’ils puissent mesurer l’écart de temps.

Pour la problématique, il faut  poser une ou deux questions, en question supplémentaire « comment savoir qu’un orage se rapproche ou s’éloigne ?»

Fournir aux élèves un document avec la vitesse de la lumière en ordre de grandeur. Un document annexe peut être donné, pour montrer combien de temps met le son pour faire le tour de la terre.

Inclure dans le document de travail les indicateurs de réussite.

Former des groupes de travail d’un ou deux élèves ayant un ordinateur un casque et un chronomètre.

Demander qu’un ou deux groupes présentent le travail qu’ils ont fait.

La production n’a pas pu être finalisée, il a été demandé aux professeurs présents de la terminer pour la présenter à la prochaine commission en 2014.

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E.     Questions diverses

  • trouver des simulateurs, des outils qui remplacent les travaux pratiques ;
  • Il est intéressant d’avoir un manuel numérique, pour le collège, permettant de l’intégrer dans différentes activités ;
  • demande de stage pour la création d’une progression commune à l’ASEE

 

Pour la prochaine commission en 2014 il sera demandé, qu’un enseignant de physique chimie représente son établissement et apporte une tâche complexe qu’il aura créée lui-même.

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La commission de sciences de la vie et de la terre de l’année 2013 était animée par Rémy Vanhalle (animateur de sciences de l’ASEE). Elle s’est déroulée le vendredi 29 novembre. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Mme Ajapuhnya Évelyne, Mme Wright Stéphanie, Mme Lynda N’Guyen Van Soc, M. Jacky Song et M. Guillaume Ganet.

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A.     Présentation

La commission des sciences de la vie de la terre a débuté à 8 h 40. Les professeurs excusés proviennent des établissements :

–          Collège de Boaouva Kaleba

–          Collège Do Neva

–          Lycée Do Kamo (M. Bahri a prévenu qu’il ne viendrait pas lors d’une rencontre informelle)

 

Les enseignants du collège Dö Mwà et du lycée agricole de Do Neva, ne se sont pas présentés.

La commission a accueilli, comme invité et nous l’en remercions de cette participation, Madame Carole Bernard, collègue de la FELP.

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B.     Présentation des diverses démarches dans les sciences expérimentales et en sciences de la vie de la terre

Après avoir fait un tour de table pour permettre aux professeurs de se présenter, j’ai diffusé un diaporama montrant les différentes démarches.

J’ai voulu recadrer les démarches et préciser l’importance que représente la démarche d’investigation dans les méthodes pédagogiques que les professeurs doivent adopter.

Le diaporama a permis de rappeler qu’il est souhaitable que les notions des programmes soient construites et non imposées. L’importance de l’argumentation, d’une part, et la proportion de celles apportées par le professeur et celle recherchée par les élèves, d’autre part, relèvent de la liberté pédagogique de l’enseignant. Ce préambule permet de rappeler que l’ensemble des professeurs utilise le plus souvent une démarche explicative.

Le professeur doit favoriser le questionnement des élèves en choisissant les situations déclenchantes appropriées.

Le professeur peut utiliser plusieurs types de démarches :

•             la démarche expérimentale

•             la démarche d’investigation

•             la démarche de projet

•             la démarche scientifique

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C.     La démarche expérimentale

La démarche expérimentale est « une méthode scientifique qui repose tout entière sur la vérification expérimentale d’une hypothèse scientifique » Claude Bernard. À la démarche expérimentale, nous pouvons associer la notion scientifique d’hypothèse et d’expérience permettant de faire et de refaire une vérification expérimentale d’une hypothèse.

Elle se base sur l’observation du réel, qui permet de se poser des questions à propos des phénomènes, de formuler l’hypothèse pour l’expliquer. On en déduit toutes les conséquences logiques, permettant de concevoir toutes les expériences possibles pour vérifier cette hypothèse et ses conséquences. Si toutes les expériences confirment l’hypothèse et ses conséquences, on peut formuler une règle générale appelée loi. Si une seule expérience contredit l’hypothèse et ses conséquences, on ne peut pas formuler de règle générale.

La démarche expérimentale n’est pas la seule démarche scientifique. L’observation, les mesures, l’enregistrement de données, la modélisation et la simulation sont également des démarches scientifiques. L’important est de pouvoir faire émerger les éléments observables quantifiables de les confronter à des hypothèses, de pouvoir maîtriser la démarche pour éventuellement reproduire et de discuter de ses résultats.

demarche_exp

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D.     La démarche d’investigation

La démarche d’investigation est formée de sept moments essentiels, l’ordre dans lequel ils se succèdent ne constitue pas une trame de manière linéaire. Le temps consacré à chacun de ces moments doit être adapté au projet pédagogique de l’enseignant.

1-le choix d’une situation déclenchante (problème)

2-l’appropriation du problème par les élèves

3-la formulation d’hypothèses explicatives de protocoles possibles

4-les investigations ou la résolution du problème fait en autonomie par les élèves

5-l’échange argumente autour des propositions

6-l’acquisition et structuration des connaissances

7-la mobilisation des connaissances entraînant un réinvestissement

La démarche d’investigation n’est pas exclusive et tous les objets d’étude ne se prêtent pas également à la mise en œuvre.

 Démarche d'investigation

La démarche d’investigation au lycée

Il est d’usage de décrire une démarche d’investigation comme la succession d’un certain nombre d’étapes :

•             une situation motivante suscitant la curiosité

•             la formulation d’une problématique précise

•             l’énoncé d’hypothèses

•             l’élaboration de stratégie pour éprouver ces hypothèses

•             la mise en œuvre du projet ainsi élaboré

•             la confrontation sous forme de débats des résultats obtenus et des hypothèses

•             la conceptualisation d’un savoir mémorisable

Ce canevas est l’élaboration d’une démarche type. Il convient d’en choisir quelques étapes lors de la conception des séances. Elle est un espace de liberté pédagogique pour le professeur. Cependant il devra vérifier que les différentes étapes auront été envisagées à la fin de l’année.

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E.     La démarche de projet

La démarche de projet consiste à concevoir, innover, créer et réaliser une production à partir d’un besoin à satisfaire.

Elle conduit toujours l’élève à une production réelle.

Elle a donc par nécessité une implication affective forte. Elle développe des comportements justifiés par la nécessité, comme se documenter, planifier communiquer et s’organiser. Elle est souvent pluridisciplinaire, car complexe et faisant appel à différents types de savoir.

Elle entraîne des apprentissages à réinvestissement immédiat.

Elle peut prendre appui sur un concours, une visite, etc. Cette approche par projet peut permettre de conduire une démarche d’investigation ou historique de façon différenciée.

Pendant la démarche de projet, chaque élève peut être seul ou en groupe

La production peut être exploitable collectivement et conduire après mutualisation, à un savoir collectif. L’élaboration de la production peut être l’occasion d’approfondir l’usage des technologies de l’information et de la communication.

La démarche est divisée en six étapes :

1) l’émergence de l’idée

2) l’analyse de la situation

3) le choix d’une stratégie

4) le montage et la planification

5) la mise en œuvre

6) l’évaluation bilan et le réajustement éventuel de la notion

L’élève n’est pas isolé dans son travail. L’enseignant encadre le travail des élèves dans toutes les étapes de la démarche de projet. L’enseignant adopte des postures différentes suivant le niveau des élèves.

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F.     La démarche historique

Cette démarche se base sur l’approche historique d’une question scientifique, qui peut être une manière originale de construire une démarche d’investigation.

L’enseignement de l’histoire des sciences peut contribuer à :

v  modifier les pratiques, permettant la pluridisciplinarité en prenant en considération les représentations des élèves et les obstacles à l’apprentissage ;

v  motiver l’élève à la science, en le faisant réfléchir sur son rapport à la science, ses propres conceptions de la science, sur les idées qu’ils se fait des rapports entre la science et la société, favoriser l’évolution de sa conception et de sa curiosité pour la science ;

v  transformer le rapport au savoir scientifique en donnant à l’élève la possibilité de reconsidérer ses propres modèles spontanés.

 

Pendant la commission des sciences de la vie et de la terre d’autres démarches ont été vues, d’un point de vue sémantique.

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G.     Les tâches complexes

 

J’ai présenté des tâches complexes provenant de plusieurs académies. Leur étude a montré qu’il existe un canevas pour les faire.

La tâche complexe est conçue de façon à avoir :

1-      le titre

2-      le niveau et la durée

3-      la situation déclenchante

4-      le support de travail

5-      le ou les consignes données aux élèves

6-      les références liées aux programmes donnés par le BO

7-      les compétences du socle commun

8-      les aides ou coups de pouce

9-      les réponses attendues

Guillaume Ganet, Stephanie Wright et Carole Bernard ont présenté des tâches complexes. Ils les ont soumis aux professeurs présents, pour qu’ils puissent apporter leur aide et des corrections.

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H.    Le stage TICE

Le formateur Monsieur Frédéric Uyttenhove nous a reçus dans son laboratoire du lycée du Grand Nouméa. Il a présenté la formation sur les TICE et il a mis à la disposition de l’ensemble des professeurs un disque dur contenant les logiciels susceptibles d’être utilisés ainsi que des animations flash… Il s’est mis à notre disposition pour répondre aux problèmes que nous pouvions rencontrer. À la demande de Guillaume Ganet, il a fait une présentation ExAO. Il nous a montré comment obtenir des flexcams adaptables au microscope à faible coût.

Nous avons pu utiliser des logiciels pour apprendre à les maîtriser.

La commission des sciences de la vie de la terre s’est terminée par des questions diverses. Il en ressort que :

–          La commission traitera des activités et des tâches complexes, propres aux pays.

–          La formation TICE se fera pendant les vacances.

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Cette première commission de l’année 2013 était animée par Michel Malgouzou (Animation de lettres, direction) et s’est déroulée le jeudi 7 novembre 2013. Les documentalistes présents à cette commission étaient les suivants : Alydie Hajduk (Collège Baganda), Monique Wahmetu (Collège et lycée agricole Do Néva), Sabine Vincens (Collège Eben Eza), Caiö Forrest (Collège Havila); Nicole Sioremu (Collège Taremen) et Daniel Collet (Lycée Do Kamo).

 

Daniel Collet, Sabine Vincens, Alydie Hajduk, Monique Wahmetu et Caiö Forrest

Daniel Collet, Sabine Vincens, Alydie Hajduk, Monique Wahmetu et Caiö Forrest

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A. Etat des lieux et projets 2013

Havila
Le CDI s’est agrandi cette année (une demande datant de plus de dix ans). De plus, 10 nouveaux postes informatiques ont été installés (Net Computing avec la société Sharp : un poste maître pour 4 stations élèves). Ces investissements ont été la priorité budgétaire de cette année.

http://www.havila.nc/2012/03/renovation-et-agrandissement-du-cdi-de-havila/

La priorité de l’année prochaine sera  mise sur les achats de ressources documentaires. En 2015, le CDI commencera à renouveler son fonds de bandes dessinées.


Pour l’organisation matérielle, l’utilisation des couleurs du toucan a été adoptée (sur les conseils entre autres de la chargée de mission du Vice-rectorat). Pour les documents néo-calédoniens, le choix s’est porté sur la règle suivante : NC suivi de la cote.  (Exemple : pour une pièce de théâtre de Pierre Gope, la cote est la suivante : NC-T-GOP (Le T indiquant une pièce de théâtre).

toucan

Cliquez sur l’image pour l’agrandir


Pour les livres de fiction, les initiales R (Roman), C (Conte), T (Théâtre), BD (Bandes dessinées) sont utilisées alors que la classification Dewey est préférée pour les livres documentaires.

Taremen
Cette année, les activités des clubs de lecture ont été moins importantes que les années précédentes.  Le plus gros du travail a été réalisé pour les recherches liées aux itinéraires de découverte (IDD) et la préparation de l’oral de l’histoire des arts (HdA). La documentaliste de Taremen regrette –ceci est un sentiment partagé par nombre de ses collègues- que les enseignants n’effectuent que peu de travail préparatoire avec elle. La tendance est d’envoyer les élèves sans qu’il y ait eu une concertation avec la documentaliste sur les ressources du CDI. L’installation de 4 postes élèves reliés à Internet cette année va cependant changer cet état de fait étant donné que les ressources documentaires ne seront plus limitées au seul fonds imprimé.


Les opérations Livre, mon ami et la Semaine de la presse ont été reconduites et appréciées.

En 2014, le CDI devrait voir enfin son agrandissement réalisé ; la salle informatique attenante devant être déménagée, elle permettra d’accueillir cet agrandissement demandé depuis plus de 15 ans –L’animation pédagogique de lettres a fait trouvé l’artisan prêt à réaliser ces travaux ; tout est en attente de validation de la part de la direction de l’ASEE.

Do Neva
A Do Neva, le CDI est très occupé toute l’année dans l’accompagnement des recherches des élèves du lycée agricole qui sont sans arrêt sollicités par leurs enseignants pour effectuer des recherches documentaires. D’autres moments clés en 2013 ont été les suivants :

  • L’organisation de la semaine de la presse
  • La commémoration des événements d’Ouvéa
  • La semaine de la citoyenneté

Pour 2014, un projet ambitieux de couverture WIFI a été lancé par le lycée agricole, ce qui permettra d’améliorer les recherches dans tous les secteurs de l’établissement. L’animation de lettres préconise cependant qu’une partie des fonds reçus soit réservée à l’achat de nouveaux postes fixes pour le CDI car le parc existant est vieillissant.


Pour 2014, le départ de l’actuelle documentaliste posera le problème de la transmission des bonnes pratiques qui font du CDI de Do Neva l’un des centres névralgiques du groupement scolaire de Do Neva.

Eben Eza
Le CDI d’Eben Eza fonctionne de manière satisfaisante avec cependant un problème majeur : la quasi-absence de budget pour renouveler le fonds imprimé. Les difficultés financières de l’Alliance Scolaire impactent lourdement les investissements pédagogiques des petits établissements (en 2013, Eben Eza ne comptait plus que 108 élèves contre 216 en 2005 par exemple).

Concernant l’équipement informatique, le parc est limité à deux ordinateurs vieillissants. Comme pour les autres établissements, les projets du Développement de l’Ecole numérique vont permettre – nous l’espérons- d’équiper d’au moins cinq nouveaux ordinateurs le CDI (décisions du gouvernement attendues pour la fin novembre 2013).


Do Kamo
L’année 2013 a été une année bien remplie pour le CDI de Do Kamo. Le compte rendu des projets phare de l’établissement sont tous en ligne :

Daniel Collet, notre documentaliste a exposé longuement sa politique en manière d’abonnement ; après échanges avec les collègues documentalistes, il semblerait qu’une politique d’harmonisation ne soit pas à l’ordre du jour. En effet, certains préfèrent payer directement à l’éditeur leur abonnement, d’autres passer par des intermédiaires locaux. L’idéal serait d’avoir sur le Territoire ou en Métropole une seule société commercialisant tous les abonnements scolaires.

Baganda
Baganda est confronté à de nombreux problèmes matériels :

  • Peu ou pas de budget pour le renouvellement du fonds
  • Un local très, trop étroit
  • L’absence de postes informatiques

La documentaliste attend donc avec impatience l’équipement de l’année prochaine (toujours le projet de développement de l’école numérique) qui lui permettra de lancer un travail beaucoup plus intense avec les élèves concernant les recherches documentaires.
La documentaliste insiste sur le fait que les séances de CDI les plus efficaces sont celles concernant la culture générale ; elle constate que les élèves ont de graves lacunes sur la connaissance du monde les entourant – autant le monde Kanak que le monde occidental.

Cela souligne l’importance –par exemple- d’une diffusion du journal télévisé à l’internat avec l’accompagnement des adultes (journaux local et international).

Hnaizianu
En 2014, le poste de documentaliste sera renouvelé. La personne sera sûrement connue au mois de février de la rentrée.

Boaouva Kaleba
Fabrice Mathieu s’est excusé de ne pouvoir assister à notre commission. Son double enseignement EPS-CDI ne lui a pas permis de venir à Nouméa. Il est en fin de cycle EPS et en phase d’évaluations de ces élèves. Idem pour l’attestation scolaire de sécurité routière (ASSR).
Bien sûr, cela pose le problème récurrent des doubles valences, la gestion d’un CDI demandant un travail important et quasi-exclusif (politique d’achat, informatisation du fonds, etc.) Mais nos établissements en mal d’effectif ne peuvent souvent pas se permettre de recruter un documentaliste à temps plein (Dö Mwà, Eben Eza, Hnaizianu et Boaouva Kaleba).

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B. Sites Internet

En 2013, tous les établissements possèdent un site Internet :

 

Les formations sur WordPress continuent en 2013.

L’objectif fixé en 2011 a donc été atteint ; il faut maintenant que les documentalistes prennent possession de cet outil. Les échanges réalisés dans les commissions nous permettent d’harmoniser nos pratiques.

L’un des chantiers prioritaires pour 2014 sera de proposer le fonds informatique des établissements en lien sur ces sites ; les deux solutions retenues seront BCDI Web (e-sidoc serait redondant par le contenu qu’il propose) ou PMB pour les établissements repartant de zéro comme Eben Eza.

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C. Opération Lectures suivies pour 2014

Durant la commission disciplinaire de français, nous nous sommes aperçus que les enseignants n’avaient que très peu de connaissances en littérature de jeunesse contemporaine.

Il a été décidé que pour 2014, nous allions proposer aux élèves et à leur famille d’acquérir trois livres par niveau   (6ème, 5ème, 4ème, 3ème). Cela permettra de diffuser des ouvrages dans les familles de nos élèves.

La médiathèque de Rivière salée a été contacté pour que des ouvrages soient proposés.

Le calendrier de l’opération est le suivant :

  1. Détermination de la liste des ouvrages (12 ouvrages)
  2. Commande des ouvrages pour les enseignants et les CDI
  3. Opération d’achat des livres par les parents (il s’agit d’une commande de près de 4000 livres)
  4. Utilisation dans les cours pour les 2ème et 3ème trimestre 2014

L’achat d’un dictionnaire de poche est également recommandé par l’animation pédagogique ; trop de nos élèves se présentent en cours sans cet usuel in-dis-pen-sa-ble dans tous les cours.

Le choix de l’animation pédagogique s’est porté sur l’édition suivante :

http://www.amazon.fr/dp/232100214X

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D. Dispositif des engagés civiques 2014

Le paragraphe suivant est un extrait d’un document plus complet qui sera proposé au conseil d’administration de l’ASEE des 28 et 29 novembre 2013.

Le dispositif des engagés civiques concerne les CDI de l’ASEE du fait qu’une partie importante de leur fonctionnement repose sur le fonctionnement de leurs ressources informatiques.

Dans la stratégie numérique de l’Alliance Scolaire, le problème des personnes ressources informatiques est posé. En effet, comme les établissements sont amenés à être équipés de manière importante (salle informatique, réseau sans fil, salles connectées, etc.), il faut absolument trouver une solution pour que la maintenance et la gestion au quotidien de ces ressources n’incombent pas à une seule personne (le professeur bénéficiant d’une heure de PRI sur son VS).

Une des solutions préconisées par le vice-rectorat est l’externalisation. Cette externalisation est séduisante mais a un coût qui peut rapidement devenir rédhibitoire ; surtout pour nos établissements dont la santé financière n’est pas exceptionnelle.

Ce que propose l’animation pédagogique de l’ASEE repose sur les points suivants :

  • Une harmonisation des pratiques dans les établissements
  • Un seul fournisseur pour que l’ASEE devienne un client grand compte (Sharp en l’occurrence par le fait que ses techniciens se déplacent en Brousse et aux Îles… encore une fois, ce n’est qu’une préconisation.)
  • L’appel aux engagés du service civique pour des missions de 10 mois dans nos établissements.

Le dispositif des engagés civiques est le suivant : un jeune (entre 16 et 25 ans) s’engage pour une période de 6 à 12 mois et reçoit pour cela une rémunération de 70 000 francs par mois prise en charge par l’Etat. Le temps de travail doit être d’au moins 24 heures par semaine.  L’établissement doit verser une somme de 12 000 francs supplémentaires par mois. Cette somme sera prise en charge en principe par les projets de développement de l’école numérique (partie budget de fonctionnement).

La demande d’agrément par l’ASEE est valable pour 3 ans et reconductible. Un engagé ne peut effectuer qu’un seul contrat.

Voici le profil type d’engagé civique que l’animation pédagogique aimerait recruter :

  • Un jeune passionné d’informatique ayant autant des connaissances sur le matériel que sur les logiciels (capable de démonter et remonter un ordinateur)
  • Un jeune acceptant les valeurs chrétiennes de nos établissements
  • Un jeune majeur calédonien ou métropolitain (le voyage n’est pas à la charge de l’association qui reçoit le jeune)

Etant donné que l’animation pédagogique secondaire a entamé toutes les démarches concernant le dispositif des engagés auprès du gouvernement (direction de la jeunesse et des sports), elle aimerait garder la main sur le recrutement des engagés.

En échange de leur service, les engagés doivent bénéficier de tuteurs. Nous pensons que les deux animateurs pédagogiques du secondaires pourront remplir ce rôle avec le professeur bénéficiant de l’heure de PRI accordée par le vice-rectorat.

Les premiers engagés civiques devraient voir leur mission commencer le lundi 19 mai 2014.

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La première commission de mathématiques de l’année 2013 était animée par Rémy Vanhalle (Animateur de sciences de l’ASEE) et s’est déroulée le vendredi 6 Septembre. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Yves Dupin de Saint Cyr (Collège Boaouva Kaleba), Manoël Gasser (Collège Do Neva), Edouard Waitronyie et Michel Oroffino (Collège Havila),   Henri Lepot (collège Baganda) et Olivier Levet (collège de Mou).

 

A.  Présentation

La commission de mathématiques a débuté à 8 h 30. Les professeurs des collèges Dö Mwà, Hnaizianu, Taremen et Eben eza, n’étaient pas présents. Ils se sont excusés et ont fourni leurs progressions.

La commission a accueilli avec réel plaisir un collègue de la FELP, M. Olivier Levet qui avait été invité.

 

B.  Élaboration du Brevet Blanc de mathématiques

Après avoir rappelé les différentes modalités de la nouvelle monture du brevet. J’ai présenté un document qui montrait les parties communes des progressions des établissements manquants aux professeurs présents, pour permettre le maximum d’exercices en commun.

L’ensemble des professeurs a décidé d’élaborer un brevet qui ressemblerait à l’épreuve de fin d’année.

Une grande discussion a commencé, pour décider quels types d’exercice seraient choisis pour l’épreuve et le nombre de points propres à ces exercices.

Des exercices furent soumis à l’ensemble et discutés. Les échanges furent fructueux et ils aboutirent au choix suivant :

Exercice 1
En trigonométrie, nous nous sommes mis d’accord pour prendre l’exercice sur l’atterrissage d’un avion à Magenta, (pour montrer à l’élève que les mathématiques sont utilisées dans son environnement proche).

Exercice 2
Pour la géométrie spatiale, nous avons repris un exercice basé sur le cône de révolution.

Exercice 3
Le choix s’est porté sur un exercice lié à l’utilisation du tableur, utilisant les compétences du B2I et des mathématiques, pour l’élaboration d’une formule.

Exercice 4
QCM portant sur des activités numériques et de la proportionnalité.

Exercice 5
Ancien exercice du DNB de Nouvelle-Calédonie, portant sur les probabilités. À la demande des professeurs, j’ai rajouté en anecdotes les dates permettant la chasse de la roussette dans les 3 provinces.

Exercice 6
Exercice que j’ai proposé. Je me suis souvenu d’une méthode, dont le professeur de Do Neva, Gilles Abdelkader, m’avait parlé sur le théorème de Thalès, à laquelle j’ai rajouté des données pour en faire une activité.

Exercice 7, porte sur la notion de PGCD, il a été adapté, pour permettre une meilleure compréhension de nos élèves.

Exercice 8
Problème ouvert. Il est basé sur la recherche d’information et sur la proportionnalité. Il provient de l’épreuve du DNB 2013 de métropole, adapté à la Nouvelle-Calédonie. Cet exercice étant par nature complexe et chronophage, nous avons décidé de le mettre en dernier pour ne pas trop pénaliser les élèves, sur leur épreuve de mathématiques.

Les résultats de ce brevet blanc sont en ligne à l’adresse suivante : http://www.alliance-scolaire.nc/?page_id=4039
Il vous faut un mot de passe pour accéder à ces résultats (r.vanhalle@asee.nc).

 

C.  Le modèle de la correction

Chaque professeur présent s’est réparti les différents exercices pour la correction type de l’épreuve.

Chaque correction a été présentée au groupe avec le détail de la répartition des points. Les différents brouillons m’ont été remis pour que je réalise la correction qui accompagnera l’épreuve de mathématiques.

 

D. Les attentes des professeurs de mathématiques en lycée

Je tiens à remercier M. Damien Aymeric d’être venu au nom de ses collègues pour participer à la commission et exposer les attentes du lycée.

Un premier constat a été fait, les élèves de l’ASEE à Do Kamo ne représentent plus que 50 % des effectifs.

Les élèves en seconde ont des bases peu solides. Seulement un cinquième ont le niveau de troisième quand ils arrivent en seconde.

Les professeurs de lycée ont noté :

  1. Un manque de maîtrise des élèves de troisième sur les calculs algébriques et numériques ;
  2. Le peu de solidité des bases. Les enseignants ont l’impression que les élèves ne savent plus comment faire des probabilités, des statistiques, des équations…

Une attente particulière du lycée est à renforcer en collège. Il faut être exigeant sur la rédaction, les élèves doivent rédiger avec logique et clarté. Nous pouvons être attentifs à cette attente lors des théorèmes de Pythagore et de Thalès.

Nous devons conseiller aux élèves de travailler au crayon de papier, pour toutes les réalisations graphiques et utiliser les fiches méthodes qu’ils ont reçues.

 

E.  Questions diverses

Un tour de table a été fait pour les questions diverses, il en ressort une demande de création d’une liste de diffusion et une adresse mail permettant les échanges grâce au module Drive de l’adresse gmail suivante :  profsmaths@asee.nc.

Pour les formations des demandes ont été faites pour :

  1. L’utilisation et la maitrise du logiciel GéoGebra ;
  2. Création d’une progression spiralée.

J’ai proposé ces formations au catalogue de nos formations 2013 qui seront votées ou non par le conseil d’administration de l’APEP en novembre 2013.

Une idée a été proposée d’utiliser Skype pour réaliser de prochaines réunions de travail. J’essaierai de faire un test, avec un et/ou plusieurs établissements.

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Cette première commission de l’année 2013 était animée par Rémy Vanhalle (Animateur de sciences de l’ASEE) et s’est déroulée le vendredi 12 juillet. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Lionel Dubourg (Collège Boaouva Kaleba), Luc « Marcel » Gaulon (Collège Do Neva), Hubert Kauma (Collège Eben Eza), André Kaemo (Collège Dö Mwà), Rémi Champoussin (Lycée agricole Do Neva), Eric Gravina (collège Baganda) et Philippe Yeiwene (Collège Taremen). Non représentés : collèges Havila et Hnaizianu (Excusés pour problème de transport).

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A. Projets

Chaque professeur a parlé de ses projets et de l’état des lieux de sa salle. Permettant à la commission de commencer par un tour de table, ayant pour but, de permettre aux nouveaux professeurs de connaître les anciens.

Éric Gravina (collège de Baganda)

A mis en place des projets ayant pour thème le développement durable et écocitoyen. Il travaille maintenant en appliquant la méthode des îlots.

Hubert Kaouma (collège Eben Eza)

A également mis en place des projets sur le développement durable, avec l’étude de la centrale de dessalement. Il adapte ses cours à son environnement local. Il utilise aussi la méthode des îlots, avec des ordinateurs portables, permettant le travail en groupe autonome, au sein de ses classes. La création de maquettes pour la modélisation est utilisée dans sa classe de cinquième. Sa sixième fonctionne par centres d’intérêt.

Philippe Yewene (collège de Taremen)

A remis en état la salle de technologie. Pour les troisièmes, il utilise le logiciel « Sweet Home 3D » qui est un logiciel de modélisation, permettant l’aménagement des meubles d’un logement sur un plan en 2D, avec une prévisualisation en 3D. Un de ses projets porte sur le santal. En sixième élaboration d’un objet technique, avec les cinquièmes, il utilise le bois des palettes pour faire des niches.

André Kaemo (collège de Dö Mwà)

Est un professeur multimatière (polyvalent), anglais et technologie. En classe de sixième il fait de la présentation assistée par ordinateur (PeAO) et demande à ses élèves de lui envoyer leur devoir par mail. Avec le professeur de sciences, il étudie le maquis minier et l’érosion pour ses projets.

Luc Gaulon (collège de Do Neva)

Dans son état des lieux, constate un réel problème au niveau du rééquipement. Pour ses projets il utilise les objets courants, qu’il récupère, entrant ainsi dans le développement durable et l’écocitoyenneté. Pour les sixièmes, il utilise des thématiques, pour les cinquièmes un projet basé sur le bâtiment, en exemple in situ le chantier cuisine – réfectoire. Les quatrièmes font de la récupération pour fabriquer un four solaire à base de carton et de papier aluminium. Les troisièmes sont sur la prestation de services, mais en laissant le choix du projet aux élèves (panneau solaire, éolienne…). M. Gaulon a mis en pratique un système d’évaluation qui lui permet de prendre en compte la validation des items du socle commun, le point Lomer. (Cf : http://michel.vauquois.free.fr/Presentation.html).

Rémi Champoussin, du Lycée agricole de Do Neva, (Personnel Ressource Informatique), est intervenu pour parler de son parc informatique.

Lionel Dubourg (collège Boaouva Kaleba)

Les projets qu’il met en place ont pour cadre le développement durable. Pour les sixièmes, le thème retenu est un vélo rechargé grâce à l’énergie solaire, pour les cinquièmes, l’étude d’un thème sur le bâtiment (climatisation sans énergie), pour les quatrièmes, l’irrigation automatique, se basant sur la récupération de l’eau de pluie. Les troisièmes travaillent en deux groupes, sur le projet d’un séchoir solaire. Lionel a réaménagé sa classe en supprimant le muret qui séparait l’espace info et a fermé l’espace atelier. Il a des portables qui lui permettent de travailler en îlots. Il travaille également en « N computing » un poste maître lié à 12 clients légers (utilisation d’un Windows multipoint pour la mise en place du réseau). Utilisation d’un vidéoprojecteur Epson EB-475Wi, vidéoprojecteur interactif qui serait une solution pour avoir des TBI.  L’établissement, grâce à Lionel a mis en place l’ENT, ainsi que l’utilisation de Google Apps pour Education qui permet d’avoir un espace personnalisé pour chaque élève et professeur depuis 4 ans. L’évaluation des compétences se fait par le logiciel sacoche, et la priorisation est à l’utilisation des logiciels libres. Il propose également de remettre du wi-fi sur son établissement.

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B. Nouveaux programmes : automatisme

Pour l’automatisme dans le bilan des nouveaux programmes, j’ai présenté aux professeurs, les différentes recherches que j’ai pu trouver sur le Net :

1-      Une présentation d’un travail d’un prof sur l’automatisme ;

2-      Un site mêlant ressources et exercices flash ;

3-      Un exercice flash se basant sur l’utilisation d’un organigramme pour les commandes d’une barrière automatique ;

4-      La valisettes des TICE, qui est sur le site pédagogique de technologie (vice-rectorat) ;

5-      Un logiciel libre de tous droits pour la création d’organigrammes « logicator »

6-      Des documents divers (exemple de cours, fiches, capacités, ….).

L’ensemble des documents est sur le drive de l’espace coopératif des professeurs de techno de l’ASEE.

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C. Le livret des compétences

La nouvelle directive (Ref : note de service n° 2012-154 du 24-9-2012) pour le socle commun est une simplification de la validation. Hubert a confirmé qu’il l’appliquerait cette année.

Donc, « dans le cas des élèves ne rencontrant pas de difficultés particulières, l’attribution du socle repose uniquement sur la validation des sept compétences ».

Mais « lorsqu’il s’avère que l’acquisition d’une compétence est discutée, les équipes pédagogiques ne renseignent que les domaines et non plus les items (26 domaines, pour le palier 3, contre 97 items au total).

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D. Questions Diverses

Un tour de table a été fait pour les questions diverses, il en ressort une demande de formation aux réseaux qui est à mettre en place à l’APEP pour 2014.

Après discussions, les professeurs de technologie ont décidé que la commission de technologie fonctionnerait avec un espace collaboratif basé sur l’adresse mail (qui a déjà été créé) proftechno@asee.nc. Cette adresse bénéficie de 30 Go d’espace sur le GoogleDrive, permettant aux professeurs et à l’animateur de placer tous les documents et les informations qu’ils veulent partager.

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E. Maintenance de base d’un ordinateur

La maintenance du matériel informatique a été effectuée à l’aide de 2 UC, le matériel de base pour le nettoyage étant le coton-tige, l’alcool à 90°, la patte thermique, le tournevis multipointes et le tournevis étoile ainsi que la bombe à air comprimé.

Une des étapes primordiales à faire en début d’année est l’aération des UC, avec un dépoussiérage à l’aide de la bombe à air, ou d’un aspirateur ou d’un pinceau.

Suivant le nombre de bip au démarrage, il faut soit nettoyer les connectiques des RAM, à l’aide du coton-tige et de l’alcool à 90°, soit -si la nuisance sonore perdure- nettoyer à l’alcool la connectique de la carte graphique.

L’écran noir au démarrage peut provenir soit d’un mauvais fonctionnement du BIOS, alors un clear CMOS est obligatoire, le plus simple pour l’obtenir est le retrait de la pile et après 30 secondes, il est réinitialisé. S’il n’y a aucun changement, il faut vérifier que l’alimentation de l’UC est bonne en la remplaçant.

Quand l’ordinateur s’arrête durant une session. Si l’arrêt intervient à des temps qui ne sont pas constants, la possibilité est que la protection de la carte-mère, contre la surchauffe du processeur, s’enclenche. Il faut donc changer la pâte thermique qui recouvre le processeur. Dans la plupart des systèmes, à l’aide d’un tournevis, il faut retirer le ventirad. Puis, à l’aide du coton-tige, enlever la vieille pâte. En partant du centre mettre une couche fine de pâte thermique, de façon spiralée, en s’arrêtant avant le bord pour éviter qu’elle déborde sur le socket du processeur. La dernière étape consiste à remettre le ventirad en place.

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Cette première commission de l’année 2013 était animée par Maryline Wagino et Marcel Coste (Coordonateurs Histoire et géographie, collège Havila et collège Boaouva Kaleba) et s’est déroulée les vendredi 7 et samedi 8 juin. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Kapia Wahmetu (Collège Do Neva), Pierre N’gaiohni (Collège Eben Eza), Maryline Wagino et Farah Lawi (Collège Havila), Mireille Wamo (Collège Hnaizianu),  Marcel Coste (Collège Boaouva Kaleba). Non représentés : collèges Baganda, Dö Mwà et Taremen.

 

Remarque : les responsables regrettent que tous les collèges n’étaient pas représentés.  La Commission est un moment de concertation et d’échanges et celle-ci était particulièrement importante par la visite du Congrès et l’élaboration du Brevet blanc. Si la date ne convenait pas, elle aurait pu être modifiée suite à une demande.

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A. Visite du Congrès

Avec seulement 4 enseignants, la visite a été maintenue.

M. Turaud, actuellement collaborateur du président du Congrès nous a reçus pour une visite durant presque 3 heures.

Un diaporama est disponible en pièce jointe au compte-rendu. Nous n’avons pas rencontré d’élu mais la visite a été très intéressante. En effet, le fonctionnement du Congrès expliqué par un juriste est un bon complément à notre enseignement et utile pour tout citoyen calédonien.

Les séances du congrès sont diffusées sur le site www.congres.nc

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B. Tests de 6ème 2013

Les résultats sont disponibles sur le site de l’ASEE. (Un mot de passe est nécessaire pour la consultation des résultats par élève.)

RangNomPrénomHistoireGéographieMoyenne
1CollègeBoaouva Kaleba7.511.59.5
2CollègeHavila8.39.28.8
3CollègeHnaizianu8.38.18.2
4CollègeDö Mwà6.36.26.2
5CollègeDo Néva5.16.86.2
AllianceScolaire7.78.58.1

Cliquez sur le lien suivant pour obtenir les résultats détaillés par établissement, par classe : Résultats en ligne (mot de passe sur demande à la direction)

Seuls 5 établissements ont renvoyé leurs résultats : Boaouva Kaleba, Dö Mwà, Do Neva, Havila et Hnaizianu. La discussion s’en trouve forcément limitée …

Voici les remarques concernant le test :
  • Cette année, l’ordre des exercices a été modifié et semble mieux convenir aux élèves.
  • La nouvelle grille de notation des items n’a pas pu se faire ; elle sera mise au point avec Michel Malgouzou.
  • Il est toujours possible de retravailler les sujets ou les questions selon la demande des enseignants. Pour cela, il suffit de contacter un des responsables Marcel ou Maryline ; la discussion et la décision seront prises en Commission.
  • L’intérêt d’une concertation collège-primaire et la maîtrise du français ont été soulevés.

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C. Programmes en lien avec l’histoire des arts et le socle commun

Même si on en parle moins, le socle commun reste un enjeu central de notre enseignement : aider l’élève quel que soit son niveau à progresser et  à construire des compétences.

Les programmes indiquent les démarches à suivre, les nouveaux manuels sont une aide précieuse pour les cours et les évaluations.

En histoire-géographie/éducation civique, nous validons en partie la compétence 1 : maîtrise de la langue (4 points attribués au Diplôme national du brevet [DNB]) ; la compétence 5 : culture humaniste et la compétence 6 : compétences sociales et civiques.

L’histoire des arts, enseignement pluridisciplinaire, s’inscrit dans les programmes et les objectifs du socle commun. Après un tour de table sur les expériences dans les collèges, il a été rappelé l’importance de l’histoire des arts :

  • dans sa participation à l’éducation au patrimoine : le patrimoine local doit être mis en avant.
  • dans l’acquisition des compétences méthodologiques, en particulier l’analyse de l’image (place importante de la caricature en histoire, au DNB).
  • le croisement d’œuvres et de regards parce que les œuvres sont de nature différente et parce que différentes disciplines interviennent ; permettant ainsi différents points de vue pour une même œuvre ou un même thème.
  • l’approche critique : en plus du point de vue personnel (j’aime ou je n’aime pas) qu’il faut argumenter, on invite les élèves à développer leur curiosité et leur sensibilité et à s’exercer à porter un jugement.

Tous les manuels proposent des itinéraires en Histoire des Arts, il ne faut pas se laisser entraîner par la multitude des possibilités mais faire des choix raisonnés en concertation avec l’équipe pédagogique et adaptés aux élèves.

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D. La classe « Défense et sécurité globales »

Le trinôme académique : les Armées, l’Éducation nationale et l’IHEDN (l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) permet par une convention la mise en place de la classe « Défense et sécurité globales ».

Le dispositif s’adresse plutôt à des élèves en difficulté mais avec des élèves motivés, il peut se décliner en option ou en classe PAC et nécessite un travail d’équipe. Des expériences pédagogiques sont visibles sur internet ; en NC, le collège de Magenta a une classe de 3ème Défense et mis en ligne son expérience :

http://www.ac-noumea.nc/magenta/magenta/la_classe_defense_6479.htm

 

http://eduscol.education.fr/cid45592/le-partenariat-defense-et-securite-globales.html

 

http://www.defense.ac-versailles.fr/spip.php?article63

Mais la défense n’est pas réductible à sa dimension militaire, la défense des populations face aux risques naturels, industriels ou sanitaires ou encore la défense du patrimoine culturel sont d’autres pistes possibles. La classe Défense peut être l’occasion de sensibiliser les élèves sur les questions liées à l’insularité et la vulnérabilité des milieux calédoniens mais également de découvrir des métiers liés à l’environnement, à la défense civile.

Dans un contexte de baisse d’effectifs et d’emploi du temps incomplet, les professeurs peuvent y trouver un intérêt.

Personne ressource : Mme Brigitte Haynaut, CPE au collège de Magenta et membre de l’IHEDN.

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E. Nouveau diplôme national du brevet 2013

Il est complètement modifié dans sa forme ; il concerne la série générale (et non plus collège) et la série professionnelle.

  • Le candidat répond sur le sujet lui-même (une dizaine de pages à compléter et à rendre en fin d’examen).
  • Toutes les questions comportent un intitulé et un cadre (avec des lignes), dans lequel l’élève inscrit sa réponse.
  • Les trois disciplines sont obligatoirement interrogées (plus de choix entre l’histoire et la géographie) : chaque partie correspondant à une discipline est divisée en 2 sous-parties :
    • la 1ère sous-partie comprend des questions : repères historiques, spatiaux et valeurs, principes respectivement aux disciplines puis des questions sur les chapitres des programmes,
    • la 2ème sous-partie est un travail sur un document avec un questionnement.
  • Les repères ne sont donc plus l’objet d’un exercice mais sont intégrés dans chaque discipline et le paragraphe argumenté disparaît.
  • La question qui porte sur un développement construit est associée à un cadre d’une vingtaine de lignes ; il est donné dans une partie, en histoire ou en géographie.
  • Une tâche cartographique est obligatoirement à réaliser en géographie, soit en question, soit dans la sous-partie « travail sur un document ».
  • Le barème des questions est laissé à l’appréciation des concepteurs des sujets ; la seule indication est d’accorder 13 points à l’histoire, 13 points à la géographie, 10 à l’éducation civique et 4 pour la maîtrise de la langue française. On veillera à équilibrer les difficultés.
  • Cette nouvelle organisation des sujets permet ainsi de proposer des exercices variés et portant sur tous les chapitres des programmes. Mais des questions hétéroclites, des consignes variées, sans thématique commune peuvent désarmer le candidat ; il nous faut donc préparer nos élèves.

 

Rappel : un stage est organisé avec l’IPR sur la préparation du DNB, l’inscription est close depuis peu.

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F. Brevet blanc de l’Alliance Scolaire (ASEE)

L’étude des sujets zéro en série générale édités par Eduscol et le sujet donné à Pondichéry en mai dernier confirme l’aspect hétéroclite des questions, la déconnexion entre les questions et le travail sur document et la nécessité pour les élèves d’une lecture attentive des consignes.

Le Brevet blanc de l’ASEE devant être passé entre fin septembre et début octobre, il est convenu d’élaborer le sujet :

  • en Histoire : sur les parties 1, 2 et 3 du programme (exclus « la vie politique en France »),
  • en Géographie : idem (exclus « le rôle mondial de la France et de l’Union européenne »),
  • en  Éducation civique : sur les parties 1 et 2 (exclus « la Défense et la paix »)

Le sujet est bien avancé : les thèmes, les documents et la partie liée aux programmes adaptés sont définis, les questions et consignes restent à formuler plus précisément. On ne peut pas les indiquer sur le compte-rendu car il sera en ligne, ceux qui souhaitent plus d’informations ou qui ont des propositions peuvent contacter Maryline ou Marcel.

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G. Informations diverses

  • Conférence de Stéphane Minvielle, maître de conférence, IUFM-NC : « Enseigner les sociétés coloniales en Nouvelle-Calédonie » ; Mercredi 19 juin à 17 Heures à la Salle de conférences de l’IUFM au 125 av James Cook à Nouville.
  • Les 25 ans des Accords Matignon célébrés au Congrès les 26, 27, 28 juin par les Journées Portes Ouvertes : visites des scolaires en journée et conférences tous les soirs d’Alain Christnacht, de juristes …
  • Les enseignants intéressés par une inscription CAER (CAPES interne du privé) doivent se faire connaître auprès de Michel Malgouzou. Une formation peut être mise en place ou une aide pour l’élaboration du dossier RAEP (Reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle) puis pour la préparation à l’épreuve orale.
  • Le D.U d’Histoire des Arts en Océanie à l’U.N.C. : possibilité de demander une formation pour suivre le module qui nous intéresse : « Histoire des arts océaniens » ou  « Patrimoines océanien et néo-calédonien » tout en bénéficiant de 80 % de son salaire. Si un enseignant d’HGEC est intéressé, il doit se faire connaître.

Maryline Wagino et Marcel Coste

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Cette première commission de l’année 2013 était animée par le Service psychopédagogique de l’Alliance Scolaire. Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Xavier Olive (Collège Do Neva),  Johnny Lamberet (Collège Havila), Fabrice Mathieu (Collège Boaouva Kaleba), et Sébastien Boucher (Collège Havila).

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A. Réforme de la notation en EPS au diplôme national du brevet (DNB)

L’ensemble des enseignants présents à la commission ont bien confirmé qu’ils avaient pris en compte la réforme en EPS du DNB. Voici une petite synthèse (source : http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/eps/spip.php?article806)

A1 Prérequis

A1.1 Besoin d’un projet pédagogique EPS par établissement qui se fonde sur les :

  1. Axes du projet d’établissement de l’établissement scolaire
  2. Contexte local
  3. Effets éducatifs visées par les autres matières

A1.2 Besoin d’un référentiel (ou protocole) d’évaluation et de certification qui permet d’adapter les conditions des épreuves au contexte de l’établissement. Ce protocole est de la responsabilité des enseignants d’EPS de l’établissement.

A2. Evaluation pour le DNB

L’objectif est que chaque élève atteigne le niveau 2 dans les 4 compétences propres à l’EPS.

La note du DNB se base sur les évaluations effectuées dans 3 APSA relevant de 3 compétences propres à l’EPS.

Il existe deux possibilités pour le choix des APSA :

  • 3 APSA de la liste nationale des 26 APSA possibles
  • 2 APSA de la liste nationale + 1 APSA parmi les 7 de la liste académique en Nouvelle-Calédonie (A, B, C, D, E, F, G)

L’évaluation pour le DNB

Chaque cycle d’apprentissage permet de certifier un niveau attendu de compétence défini par le référentiel national des APSA.

A3. Modalités

La note sur 20 du DNB est la moyenne des notes obtenues lors de l’évaluation des APSA.

Cette note n’est pas forcément égale à la moyenne des notes en EPS de l’élève en classe de 3ème. (Pour Fabrice Mathieu, cette note n’est jamais égale à la moyenne des notes de 3ème, information donnée par l’IPR l’année dernière).

B. Formation APEP 2014

Pour l’année 2014, étant donné qu’une seule formation pourra être organisée pour des raisons financières (l’arrivée d’un nouvel animateur de sciences se traduisant par davantage de formations dans les matières scientifiques que les années précédentes.), il a été suggéré que les sports de combat seraient privilégiés. En l’absence de nombreux collègues à cette commission, l’animation enverra un mini-sondage par email pour savoir si une formation sera organisée concernant soit la lutte, soit la boxe française, soit un art martial particulier. Comme l’ASEE compte de nombreux spécialistes (Philippe Wejieme en boxe, Fabrice Mathieu pour les arts martiaux), la formation sera probablement encadrée par l’un d’entre eux.

L’expérience du stage organisé très tôt cette année (à la demande de la commission EPS de l’année dernière) n’étant pas concluante, le stage de 2014 aura lieu au deuxième trimestre. Cela permettra également d’avoir à nos côtés davantage de collègues de la DDEC et de la FELP (l’inscription aux stages étant fixée fin mars, il leur a été impossible d’avoir la validation de leur demande par leur service pédagogique, le SEFIC).

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C. Calendrier scolaire 2013

Par lettre de la direction, l’ASEE après son CA du 22 mars 2013 a décidé d’informer tous les établissements du découpage de l’année selon les trois périodes suivantes :

  • Trimestre 1 : du 14 février au 24 mai 2013
  • Trimestre 2 : du 27 mai au 6 septembre 2013
  • Trimestre 3 : du 9 septembre au 18 décembre 2013

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D. Le socle commun

Pour le socle commun, l’animation pédagogique de l’Alliance Scolaire a présenté une procédure permettant via Pronote d’évaluer les items du socle commun tout au long de la scolarité.

1. Rappel

Le socle commun est réparti en 3 paliers (1, 2, 3). Le collège doit évaluer et valider les items du palier 3.

  • Chaque palier se décompose en compétences.
  • Chaque compétence se décompose en  groupe de compétences.
  • Chaque groupe de compétence est composé d’items

Chaque enseignant peut évaluer un item en lui appliquant un niveau d’acquisition.

Dans Pronote, les niveaux d’acquisition suivent la gradation suivante :

  • Non acquis
  • Début d’acquisition
  • En cours d’acquisition
  • Presque acquis
  • Acquis
  • Expert

Dans Pronote, chaque professeur principal (si on ne change pas les paramètres par défaut), peut valider :

  1. Un item en se basant sur les niveaux d’acquisition obtenus dans les évaluations de cet item
  2. Un groupe de compétences en se basant sur les niveaux d’acquisition obtenus dans les évaluations des items de ce groupe
  3. Une compétence en se basant sur les niveaux d’acquisition obtenus dans les évaluations des items de tous les groupes de compétences

Dans Pronote, chaque professeur principal (si on ne change pas les paramètres par défaut), peut valider le livret personnel de compétences (socle commun) de l’élève

2. Cas pratique (en se basant sur le référentiel national) du javelot

Le niveau 2 de chaque APSA est l’objectif à atteindre au bout des 4 années du cursus du collège.

Voici les exemples d’items proposés par le référentiel national pour le javelot.

Compétence 1 : Maîtrise de la langue française
Groupe de compétence : Dire
Item F3.3 : Adapter sa prise de parole à la situation de communication

Compétence 3 : Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique
Groupe de compétence : Pratiquer une démarche scientifique et technologique, résoudre des problèmes
Item M1.1 : Rechercher, extraire et organiser l’information utile

Compétence 7 : L’autonomie et l’initiative
Groupe de compétence : Faire preuve d’initiative
Item A3.1 : S’engager dans un projet individuel
Item A3.4 : Assumer des rôles, prendre des initiatives et des décisions

 

Etape 1 – Créer une évaluation basée sur des items du socle commun

Voici les étapes logiques de création d’une évaluation :

  1. Lancez Pronote (via le client Pronote ou via Internet)
  2. Sélectionnez le groupe de travail Compétences
  3. Sélectionnez l’onglet Evaluation
  4. Sélectionnez le sous-onglet Saisie par professeur (Voir la figure 3)
  5. Sélectionnez votre classe (3A), votre service (EPS) et votre palier (Palier 3)
  6. Cliquez sur « Cliquez ici pour créer une évaluation »
  7. Attendre que la fenêtre Création d’une évaluation s’affiche
  8. Saisissez les champs Intitulé et descriptif (changez la date si nécessaire)
  9. Cliquez sur « Cliquez ici pour choisir les items à évaluer » (Voir la figure 4)
  10. Sélectionnez la compétence du premier item évalué dans le champ Pour la compétence
  11. Double-cliquez dans la colonne de l’item à évaluer pour faire apparaître le signe vert de sélection
  12. Recommencez les étapes 9 et 10 pour sélectionner tous les items voulus
  13. Cliquez sur Valider pour valider la sélection des items (Voir la figure 5)
  14. Cliquez sur Valider pour valider l’évaluation
  15. Sélectionnez votre évaluation

Etape 2 – Saisir les niveaux d’acquisitions des items d’une évaluation donnée

  1. Sélectionnez votre évaluation dans la liste des évaluations
  2. Pour chaque élève, saisissez le niveau d’acquisition de chaque item en double-cliquant dans la colonne de l’item (F3.3, M1.1, A3.1, A3.4)
  3. Cliquez sur Valider pour valider le niveau d’acquisition (Voir la figure 6)
    Astuce : vous pouvez sélectionner tous les élèves en cliquant sur tous les champs en maintenant la touche Majuscule enfoncée.

Etape 3 – Dupliquer une évaluation pour une autre classe

  1. Cliquez sur le sous-onglet Liste des évaluations de l’année scolaire
  2. Sélectionnez l’évaluation à dupliquer dans la liste des évaluations
  3. Cliquez droit et sélectionnez l’option Dupliquer
  4. Sélectionnez votre service dans la fenêtre contextuelle qui s’affiche
  5. Cliquez sur Valider

Etape 4 – Valider intégralement une compétence, un groupe de compétences ou un item en étant professeur principal de sa classe

  1. Lancez Pronote (via le client Pronote ou via Internet)
  2. Sélectionnez le groupe de travail Compétences
  3. Sélectionnez l’onglet Validation (Voir la figure 7)
  4. Sélectionnez votre classe
  5. Sélectionnez l’icône correspondant à la compétence ou au groupe de compétences que vous voulez valider
  6. Sélectionnez l’élève ou les élèves de la classe dans le cadre Elèves
  7. Effectuez une des trois actions suivantes :
    1. Sélectionnez le niveau d’acquisition de l’ensemble de la compétence dans le champ dont le nom rappelle le nom de la compétence (L’autonomie et l’initiative au palier 3)
    2. Cliquez dans la colonne du groupe de compétences (Exemple : Faire preuve d’initiative) et sélectionnez le niveau d’acquisition
    3. Cliquez dans la colonne de l’item du groupe de compétences et sélectionnez le niveau d’acquisition

Etape 5 – Valider le livret personnel de compétences de l’élève

  1. Lancez Pronote (via le client Pronote ou via Internet)
  2. Sélectionnez le groupe de travail Compétences
  3. Sélectionnez l’onglet Livret de compétences
  4. Cliquez dans la colonne date en face de Palier 3
  5. Sélectionnez une date

En jouant sur les chiffres 1,2,3 et 4 à droite de votre fenêtre, vous découvrirez les dates de validation de chaque compétence par les professeurs principaux (pour les autres classes).

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 Annexe : Liste des APSA

Voici la liste des 26 APSA de la liste nationale regroupées par compétences

Compétence 1 (Athlétisme) _____________________________________________

  1. Demi-fond
  2. Courses de haies
  3. Saut en hauteur
  4. Javelot
  5. Multibond
  6. Course de relais vitesse
  7. Natation longue
  8. Natation de vitesse

A. Lancer de disque
B. Lancer de poids

Compétence 2 (Sports de plein air) _______________________________________

  1. Canoe Kayak
  2. Course d’orientation
  3. Escalade

C. Va’a
D. Planche à voile

Compétence 3 (Gymnastique et apparentés) ________________________________

  1. Aerobic
  2. Acrosport
  3. Gymnastique sportive
  4. Gymnastique rythmique
  5. Arts du cirque
  6. Danse

Compétence 4 (Sports collectifs ou individuels) ______________________________

  1. Basketball
  2. Football
  3. Handball
  4. Rugby
  5. Volleyball
  6. Badminton
  7. Tennis de table
  8. Boxe française
  9. Lutte

E. Baseball
F. Ultimate
G. Tennis

 

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Cette seconde commission de l’année 2012 était animée par Eric Johnny Lamberet (Coordonateur EPS, collège Havila). Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Xavier Olive (Collège Do Neva), Philippe Wejieme (Collège Eben Eza), Johnny Lamberet (Collège Havila), Guillaume Smith (Lycée agricole de Do Neva), Laurent Luiggi (Collège Boaouva Kaleba), Edouard Wabete (Collège Baganda), Mathieu Aulard (Collège Dö Mwà) et Didier Blanc (Lycée Do Kamo)

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A. Maillot de l’Association sportive ASEE et tee-shirts élèves

En suivant les recommandations de la première commission d’EPS 2012, l’animation secondaire de l’ASEE a réalisé une prémaquette du maillot (100 % coton, bleu) sur le site américain  logosoftwear.com. Pour que la commande soit passée le plus rapidement possible, il est demandé à chaque établissement d’envoyer un chèque à l’ordre de l’Alliance Scolaire.  Un email sera envoyé à un professeur d’EPS par établissement avec la somme à payer.

Tee-shirt ASEE

L’idée de faire figurer un sponsor sur le maillot a été abandonnée. Par contre, Do Kamo suggère que l’on fasse des recherches de parrainage pour ses tee-shirts EPS et les tenues de la section sportive. L’animateur de lettres va contacter les sociétés de la place pour voir si cette idée les intéresse (Canal +, Milo, Nestlé).


Tableau des paiements (3 500 francs par maillot)

EtablissementNombreTaillesPayéProfesseurCoût
Boaouva Kaleba2L (x2)ouiFabrice Mathieu7 000
Do Kamo3L (x2) + M (x1)ouiDidier Blanc10 500
Dö Mwà1S (x1)ouiMathieu Aulard3 500
Baganda42XL = 2 LnonEdouard Wabete14 000
Hnaizianu??nonMaryse Raspail0
Havila81xM 3xL 4xXLouiEric Lamberet28 000
Taremen??nonMarc Waia0
Eben Eza??nonPhilippe Wejieme0
Do Neva (Collège et lycée)42xXL 2x?oui (2)Xavier Olive14 000
Total22N/A77 000

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B. Formation APEP 2013

Pour l’année 2013, les professeurs d’EPS ont choisi de mettre au catalogue APEP la formation Sensibilisation aux arts du cirque. Cette formation assurée par l’Ecole du cirque de Nouméa propose durant 5 jours un stage de 30 heures comportant une part de pratique très importante autour des groupes d’activités suivantes :

  • Le jonglage
  • Les équilibres sur objet
  • Les acrobaties

Seuls 7 enseignants de l’ASEE assisteront à ce stage qui les verra s’absenter de leur établissement durant une semaine complète. La semaine proposée par la commission est celle du lundi 25 mars au vendredi 29 mars (cela permet de programmer la première commission EPS le samedi 30 mars dans la matinée). Ce stage pouvant accueillir 12 personnes coûte 300 000 francs pour les cinq jours de stage.

A la demande des collègues de la DDEC (le lundi suivant la commission), l’animation secondaire a pris l’initiative de rajouter un stage concernant les sports de combat de deux jours (Boxe anglaise ou lutte).

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C. Calendrier scolaire 2013

Au Vice-Rectorat, l’organisation de l’année en cycles en tenant compte du nouveau calendrier 2013 est encore au stade de la réflexion. En principe, il est prévu de passer sur 3 cycles annuels avec un cycle final de 16 semaines. Il est convenu qu’il faut attendre la décision du vice-rectorat pour modifier sa programmation annuelle.

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D. Stage natation en eau libre

Le stage natation en eau libre a été très apprécié de tous. Ce stage a permis de lancer l’idée que les établissements devaient s’équiper d’un stage de natation. La mutualisation du matériel est envisagée. Il faut établir dans un premier temps un devis pour un kit comprenant les éléments suivants :

  • Une ligne d’eau + périmètre de sécurité ; 100 mètres de bout flottant avec flotteurs et poids (15 000 francs chez Equinoxe, prix de la ligne utilisée durant le stage APEP)
  • 30 planches
  • 15 pullboys
  • 10 paires de palmes
  • 20 paires de lunettes

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E. Recrutement pour la section sportive de Do Kamo

Didier Blanc a présenté une nouvelle fois la section sportive de Do Kamo (voir le site : www.dokamo.nc). Pour le recrutement, il a été décidé que la communication devrait se faire en contactant non pas les directeurs mais les professeurs d’EPS des établissements. Ensuite, au professeur d’EPS de faire la liaison avec le professeur principal de 3ème.  Pour la détection et les premières candidatures, il est préférable que Didier Blanc se déplace dans les établissements plutôt que l’inverse (économie du coût du transport).

Didier Blanc a également rappelé qu’en 2014, le football deviendra une option facultative au baccalauréat pour les élèves de la section sportive. En y ajoutant l’enseignement de complément, cela fait une note sportive créditée d’un coefficient 4 ; ce qui est loin d’être négligeable !

Remarque de la part de Philippe Wejième (Eben Eza) : Do Kamo n’était pas présent au Carrefour des métiers organisé cette année au collège Eben Eza (Voir l’article sur le site d’Eben Eza), ce qui est un comble. Conséquence : de nombreux élèves ont choisi les établissements de la DDEC, donc le lycée Père-Guéneau dont le directeur était présent. Ce problème de communication récurrent dans l’ASEE doit être pris à bras le corps.

Une proposition initiée par Thomas Carlen est de faire une réunion de tous les professeurs principaux de 3ème à Nouméa en fin de premier trimestre durant laquelle Do Kamo et Do Neva présenteraient leurs structures.

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F. Les jeux de l’Alliance : palier le déficit d’image de l’ASEE

Afin de faire connaître l’action de l’ASEE, de ses établissements, Didier Blanc propose que l’on organise les Jeux de l’Alliance à Nouméa. Une sélection d’élèves de chaque établissement partirait pour Nouméa pour une cérémonie festive très communiquante (Affiche, logo, spectacles).  Si le fait d’organiser un tournoi avec les sports habituels n’est pas oublié, il serait peut-être judicieux de travailler sur un tournoi de jeux traditionnels organisés sur trois jours. Quand le calendrier EPS sera connu le 7 décembre prochain, une décision sera prise sur une date à proposer. Un petit comité se réunira de trois ou quatre personnes et se penchera sur l’organisation, le financement de ces jeux (Déjà pressentis : Didier Blanc, Mathieu Aulard et Michel Malgouzou).

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G. Le socle commun

Pour le socle commun, le constat est le suivant : souvent, seuls les enseignants d’EPS valident les items (compétence 7) en 3ème. Il faut encourager la validation des items dès la 5ème et la 4ème pour éviter des validations à la chaîne en fin de troisième.

Concernant la compétence du savoir nager, le stage précité a permis de réaliser que peu d’établissements mettaient en place des cycles faute de moyens, d’information et… de volonté. Espérons que le stage des 15 et 16 novembre impulsera une dynamique (déjà Baganda a promis de mettre en place ce cycle l’année prochaine).

Pour le socle commun, Benjamin Puget à Taremen propose la fiche suivante :

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L’animation secondaire mettra au catalogue une formation intitulée Gérer le socle commun avec Pronote qui permettra de se passer de tout document écrit difficilement gérable sur le long terme.

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H. Divers

Xavier Olive (Do Neva) a été surpris de l’organisation des championnats territoriaux d’échecs remporté par le collège de Havila (Lire l’article sur le site de Havila). Il a également lancé un club d’échec sur l’établissement de Do Neva.

Pour les champions territoriaux de football, la commission s’interroge sur la suite à donner pour faire évoluer le niveau des joueurs : une participation à un tournoi en Australie est suggérée ou une autre compétition dans le Pacifique.

Remarque : pour que l’on reste cohérent dans la recherche de l’excellence, la commission EPS propose que les sections sportives du Territoire se confrontent aux autres équipes du Territoire. Et ce pour deux raisons : « permettre de montrer aux autres ce que le travail supplémentaire des sections sportives apportent en terme de qualité de jeu » (Philippe Wejieme) et également montrer qu’elles peuvent battre des équipes en principe plus modestes.

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Cette deuxième commission de l’année 2012 était animée par Marianne Hnyeikone (Do Kamo, responsable de la commission Langue et culture Kanak du second degré) et Tué Wahmereungo (Service psychopédagogique, Animateur Langue et culture Kanak). Les enseignants présents à cette commission étaient les suivants : André Mérone (Collège Do Neva), Marie-Lena Itreme (Collège Eben Eza), Wilfried Maho Pamani (Collège Havila), Etienne Hnawang (Collège Hnaizianu), Cédric Wahéa (Collège Taremen)

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Etienne Hnawang (Collège de Hnaizianu)

 

La didactisation des savoirs culturels  pose la problématique des exigences scolaires face au caractère propre des savoirs kanak.

Concepts abordés

  • numération
  • pharmacopée kanak
  • le thème de la case

 Champs disciplinaires

  • grammaire comparée
  • la métalangue
  • l’écriture du Dréhu
  • prise en  compte de  la méthode d’évaluation liée au mode initiatique

Programmation en drehu basée sur les étapes de la construction:

  • Palabre ; préparation de la paille ; coupe du bois ; liane ; couverture ; construction ; coutume ; mode initiatique ; outils et techniques ; lexique thématique et technique ; concepts culturels ; types de discours ; niveau de langue
  • Symboliques des différentes composantes de la case ; rôle des clans…
  • Autres disciplines abordées : maths ; dénombrement ; géométrie …

Collecte des productions

  • Fiches séquentielles à rendre après mise au propre.

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Wilfrid Pamani (Collège de Havila)

 

  • Pratique du drehu  à travers l’histoire de l’architecture dans le milieu kanak
  •  Programmation en dréhu basée sur :
  •  les étapes de la construction
  • Les matériaux
  • Le lexique thématique et technique

La principale difficulté rencontrée se pose au niveau de l’absence de continuité pédagogique voire interdisciplinaire.

Collecte des productions

  • Fiches séquentielles
  • Contes kanak
  • Ecriture, analyse métalinguistique du dréhu
  • Etude phonologique

[/vc_column_text] [vc_column_text width= »1/1″ el_position= »first last »]

Cédric Wahéa (Collège de Taremen)

CM1/CM2

  • Ecriture des mots en nengone
  • Apprentissage de l’alphabet en langue
  • Numération de 0 à 30
  • Calendrier culturel lié à la culture de l’igname
  • De la tribu ; le pays nengone ;la Calédonie ; le Pacifique; le monde ;

CM2 / 6ème

  • Grammaire du nengone (Cawa Davel)

6ème / 5ème

  • Lire / écrire / étude phonologique du nengone
  • Division du temps culturel nengone
  • La case ;
  • Calendrier culturel lié à la floraison des végétaux de nengone et la signification culturelle

Intervenant extérieure SEGPA de Laroch

4ème / 3ème 

  • Nécessité de l’écriture
  • Ecriture abordée à travers les thèmes  tirés du champs social adapté à la classe d’âge concernée

 

  • 4ème
  • Le champs d’igname ; la case ; le mariage
  • Etude / recherches / restitution sous forme d’exposé

 

  • 3ème 
  • Le mariage coutumier (approfondissement)
  • Education aux valeurs culturelles et application dans la vie de collégien
  • métalinguistique

 

  • Contrainte rencontrée les variantes du nengone entre les districts

 

  • Collecte des productions :
    • Prochaine commission LCK en septembre 2012

 

[/vc_column_text] [vc_column_text width= »1/1″ el_position= »first last »]

Marianne Hnyeikone (Lycée Do Kamo)

Présentation des contenus abordés à travers les rubriques  et les champs des savoirs suivants :

  • ATRE (savoir)
  • Atrein (savoir  faire)
  • Atre pengun ( savoir expliquer)
  • Atre hmekun ( savoir être)

Les savoirs sont essentiellement abordés à travers un corpus de textes tirés du patrimoine matériel et immatériel kanak de drehu

Collecte des productions*

  • Remise des productions personnelles à la prochaine commission de septembre 2012 après frappe 

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Marie Lena Itrema (Collège Eben Eza)

Présentation des contenus abordés à travers les rubriques  et les champs des savoirs suivants :

6ème / 5ème:

  • Etude du iaai à partir de thèmes comme :
  • la case ; l’organisation sociale de la tribu et des clans
  • les liens de parenté (lexique et paraphrases)
  • étude lexicale des noms de famille
  • identification et explication des relations entre les élèves ; les clans ; les statuts ; les devoirs et responsabilités coutumières ;

 

5ème

  • Etude de l’organisation clanique à partir de textes

3ème

  • Etude du iaai à l’oral, par thèmes et sous forme d’exposés suivis de débats

Contraintes  rencontrées entre les variantes du iaai au niveau phonologique et  dans les normes d’écriture proposées par la bible ou celui d’un linguiste nommé Mirou.

 Existence et proximité  du faga-ouvéa dans l’environnement sociolinguistique

Collecte des productions

  •   Remise des productions personnelles à la prochaine commission de septembre 2012 

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Points de vigilance

 

  • Logique d’inter culturalité
  • Nécessité d’une méthodologie rigoureuse
  • Lien avec le projet éducatif de l’institution et du pays
  •  Problématique dela Didactisationdes savoirs culturels à partir d’un thème
  • Nécessité de trouver un équilibre entre langue kanak langue d’enseignement et langue de culture
  • Exigence de l’étude de la phonologie, des accents et du rapport graphophonologique dans la composition d’un mot ou d’un sème
  • Présence de l’implicite culturelle dans l’environnement matériel et immatériel  du patrimoine culturel kanak
  • Importance de la continuité pédagogique
  • Besoin d’une unicité de  l’écriture d’une même langue
  • Prise en compte des stratégies cognitives
  • Attention  à porter sur les compétences intellectuelles lors des programmations et des apprentissages des LCK
  • La logique interne des registres de savoirs
  • Statuts des savoirs culturels
  • L’harmonisation des programmes par classe d’âge
  • L’interdisciplinarité

[/vc_column_text] [vc_column_text width= »1/1″ el_position= »first last »]

Prochaine commission

Elle aura lieu le 28 septembre 2012.

harmonisation  des contenus entre:

  • le collège et le primaire
  • le collège et le lycée
  • le lycée et l’université

Lister vos attentes ( des professeurs de LCK)
                                              
Quelles sont les expériences menées  sur l’interdisciplinarité entre l’enseignement des LCK et les autres disciplines enseignées  au secondaire ?

 

 

[/vc_column_text]

Cette première commission de l’année 2012 était animée par Maryline Wagino et Marcel Coste (Coordonateurs Histoire et géographie, collège Havila et collège Boaouva Kaleba). Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Kapia Wahmetu et Ludmilla Gnavit (Collège Do Neva), Pierre N’gaiohni (Collège Eben Eza), Maryline Wagino (Collège Havila), Robert Naxue (Collège Hnaizianu), Yaelle Tautuu (Collège Taremen), Irwin Assawa (Lycée agricole de Do Neva), Marcel Coste (Collège Boaouva Kaleba). Non représentés : collèges Baganda, Dö Mwà et lycée Do Kamo.

l
A télécharger  : [download id= »26″]

EnseignantEtablissementEmail
Maryline WaginoCollège Havilafmwagino@nautile.nc
Robetr NaxueCollège Hnaizianucebureso@yahoo.fr
Yaelle TautuuCollège Taremenleya.tau@live.fr
Kapia WahmetuCollège Do Nevadonevacollege@yahoo.fr
Marcel CosteCollège Boaouva Kalebamarcelcoste@laposte.net
Irwin AssawaLycée agricole Do Nevairwinassawa@gmail.com
Pierre N'gaiohniCollège Eben Ezapierre.ngaiohni@hotmail.fr


A. Tests de 6ème 2012

Les résultats sont disponibles sur le site de l’ASEE avec ceux de français et de mathématiques.

RangNomFrançaisMathématiquesHistoire-géographieMoyenne
1Hnaizianu43.2 %47.0 %56.8 %49.0 %
2Eben Eza46.0 %41.8 %45.9 %44.6 %
3Havila45.4 %46.7 %36.1 %42.7 %
4Taremen46.3 %34.7 %43.6 %41.5 %
5Do Neva49.5 %37.1 %31.2 %39.3 %
6Boaouva Kaleba42.3 %39.3 %34.9 %38.8 %
7Baganda37.3 %38.7 %37.3 %37.8 %
8Dö Mwà43.3 %33.8 %26.4 %34.5 %
-ASEE44.0 %39.9 %39.0 %41.0 %

RangNomFrançaisMathématiquesHistoire-géographieMoyenne
1Hnaizianu8.69.411.49.8
2Eben Eza9.28.49.28.9
3Havila9.19.37.28.5
4Taremen9.36.98.78.3
5Do Neva9.97.46.27.9
6Boaouva Kaleba8.57.97.07.8
7Baganda7.57.77.57.6
8Dö Mwà8.76.85.36.9
-ASEE8.88.07.88.2

Cliquez sur le lien suivant pour obtenir les résultats détaillés par établissement, par classe : Résultats en ligne (mot de passe sur demande à la direction)

Il est rappelé que :

  • les tests sont des tests-diagnostic à l’entrée en 6ème et que durant l’année, les programmes sont l’occasion de revoir les repères et consolider les bases méthodologiques ; il faut prévoir 1 heure pour chaque test d’histoire et de géographie.
  • D’autre part, pour que la comparaison des résultats soit pertinente, les conditions de passage doivent être les mêmes dans tous les collèges.
Il est donc convenu que :
  • l’année en 6ème  commence par l’éducation civique avec pour 1er thème « le collégien » ; ce qui se justifie d’autant plus avec l’accueil de l’élève à la rentrée. Ainsi, celui-ci prend ses marques dans le collège et dans la classe sans aborder ni l’histoire ni la géographie.
  • dans les collèges ayant plusieurs classes de 6ème, il faut faire passer les tests dans le même créneau horaire. Dans ce cas, le professeur  d’histoire et géographie a la charge de communiquer avec le collègue ou le surveillant qui fera passer le test et lui expliquer les consignes. Puis, au moment du test en classe, les consignes sont données clairement à tous les élèves sans explication ou aide aux élèves. Car il s’agit aussi d’évaluer leurs capacités à lire et comprendre les consignes.

Les tests doivent être en cohérence avec les nouveaux programmes du primaire qui sont disponibles sur le site de la DENC Direction de l’enseignement de la Nouvelle-Calédonie. C’est pourquoi certaines questions relevant des repères chronologiques ont été revues : ex. 1988 : Accords de Matignon et non plus 26 juin 1988. De même, l’ordre des exercices  sera modifié pour une approche plus didactique.

Suite à la proposition de Michel Malgouzou, une nouvelle mise en page ainsi qu’une modification de l’évaluation permettra la mise au format J’ADE. Michel assurera tout l’aspect technique et nous demandera de faire le suivi et la relecture attentive. L’idée de relier les 2 tests dans un même livret n’est pas retenue car les tests sont passés en 2 heures distinctes et l’élève pourrait être tenté de regarder ou faire la seconde épreuve dès la 1ère heure. On gardera donc les tests en 2 parties séparées.

 

B. Les nouveaux programmes de 4ème en histoire et géographie

Mis en place à la suite de notre stage avec l’IPR en octobre 2011.

En annexe : les programmes nationaux et les programmes néo-calédoniens sont disponibles dans ce fichier zip : [download id= »26″]

Ils sont dans la continuité des programmes de 6ème  et de 5ème ; il faut penser à  enseigner dans le même esprit.

Il faut bien lire les programmes qui indiquent la démarche à suivre selon les chapitres.


En histoire, enseigner à partir des entrées : choix entre des études au sein d’un thème ou partir d’exemples.

En géographie, enseigner par études de cas et la démarche inductive. Ce n’est pas une démarche scientifique mais pédagogique : on passe du concret à l’abstraction, de l’étude de cas à la généralisation avec des concepts qu’on illustre ensuite avec des exemples.

En éducation civique, enseigner par une mise en situation, du particulier à l’universel. Cela permet de passer du concret pour les élèves à la généralisation ; d’une situation vécue aux textes de loi.

Problématiser la leçon, donner du sens à chacun des thèmes : une question est posée au début de la séance et il nous faut y répondre dans l’heure.

S’appuyer sur les compétences du socle commun
Intégrer le socle commun pour définir les objectifs d’apprentissage et bâtir les évaluations ; chercher à mettre en œuvre les compétences de manière transversale.

Intégrer l’enseignement de l’histoire des arts
Sans heures attribuées, l’histoire des arts (HiDA) est déjà dans nos programmes mais il faut le faire avec d’autres professeurs : 2 ou 3 thèmes à travailler en commun avec d’autres professeurs et 5,6 par an dans notre discipline avec les élèves.

S’appuyer sur les fiches eduscol « ressources pour faire la classe » disponibles sur internet. On peut aussi consulter le site : www.ac-besancon.fr
Pour chaque chapitre, une aide à la mise en œuvre des programmes est disponible : problématiques / des supports d’étude – études de cas – possibles / Une mise en perspective / Pièges à éviter / Pour aller plus loin : bibliographie ou sitographie.

La parité obligatoire est à respecter dans le découpage horaire entre l’histoire et la géographie. Sur 100 heures d’enseignement par an : (évaluations incluses) : 40 heures en histoire ; 40 heures en géographie ; 20 heures en éducation civique.

Histoire

Le programme est resserré sur 2 siècles : les XVIII° et XIX° siècles.

On enseigne les révolutions (française, politiques et industrielle) avec l’idée de rupture. Le temps est structuré par des périodes et des événements.

On évitera de :

  • consacrer trop de temps à une approche factuelle dans les ruptures révolutionnaires ; d’où l’obligation de problématiser et simplifier
  • sacrifier le XIX° siècle : il faut lui consacrer 50% du temps d’enseignement. Le XIX° siècle est important pour comprendre le XX°, il voit la 1ère mondialisation se dérouler.
  • « recycler » l’ancien programme.

 

Géographie

On étudie des « approches » de la mondialisation et non « la mondialisation », des approches selon 3 principes :

  • La mondialisation est la grille de lecture du monde la plus opérante avec celle du développement durable dès la 5ème car on comprend l’interaction des acteurs.
  • Étudier la mondialisation en géo, c’est lire des réalités spatiales à différentes échelles : analyse systémique, spatiale et sociale de la mondialisation ; le point clé du raisonnement géographique est le jeu central des échelles. Il existe des liens entre les territoires, ce ne sont pas des isolats.
  • L’importance de la notion de réseaux : la superposition d’une logique de réseau au-dessus de la logique ancienne ; les territoires se recomposent à toutes les échelles.

Avec les élèves

  • Le fil conducteur: la mondialisation et ses effets sur les territoires.
  • La mondialisation crée des solidarités et des concurrences, donc une hiérarchisation.
  • La mondialisation est mise en images(cartes, croquis, photos, paysages) dans les études de cas et les exemples.
  • Initiation au langage cartographique : 3 croquis obligatoires (non limité) : pôles et flux majeurs des échanges mondiaux, organisation du territoire des Etats-Unis et organisation du territoire d’un pays émergent) et élaboration progressif d’un croquis de l’organisation du monde actuel à partir des études de cas.
  • Les Etats-Unis sont étudiés à partir d’exemples mais dans le prisme de la mondialisation.
  • La partie III – Questions sur la mondialisation peut être traitée en cours d’année (après les firmes transnationales (FTN) par exemple).

 

La classe de 4ème poursuit ainsi les nouveaux programmes mis en place depuis 2009 en 6ème où les entrées dans un thème se font toujours par un exemple représentatif en histoire et par les études de cas en géographie. Avec le même problème de la difficulté de la mise en perspective car il faut éviter que les élèves ne prennent l’exemple et le cas étudié pour modèle. Mais àsuivre la méthode inductive qui part toujours et exclusivement du particulier, on risque de mener les élèves à une seule démarche intellectuelle : la généralisation abusive voire la caricature … à nous de veiller à toujours bien nuancer.

Et comment donner un sens à un cours d’histoire sans repères dans le temps c’est-à-dire sans chronologie où le programme est découpé en thèmes ? Par ailleurs, quelle est la place des programmes adaptés dans ces nouveaux programmes ? L’histoire ou la géographie locales ou régionales ne sont étudiées qu’à travers d’exemples et d’études de cas selon des thèmes imposés par les programmes nationaux et non plus pour elles-mêmes. À l’heure du transfert de compétences, n’est-ce pas un recul ?

La classe de 3ème est le dernier niveau des nouveaux programmes d’Histoire-géographie | Education civique (HGEC) qui laissent une grande place à l’histoire politique et institutionnelle (émergence des cités-États en 6ème, l’évolution politique de la France de 1815 à 1914 en 4ème, la vie politique en France au XX° siècle en 3ème). L’histoire politique et militaire est privilégiée à l’histoire sociale et aux faits matériels et les apprentissages basés sur des concepts abstraitssont assez difficiles pour les élèves.

En annexe, les nouveaux programmes 3ème : l’histoire porte sur le XX° siècle à partir de thèmes sur les grandes mutations scientifiques et technologiques, économiques et sociales puis les guerres et les régimes totalitaires, la géopolitique mondiale depuis 1945 et la vie politique de la France ; la géographie porte sur la France et l’Union européenne.

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C. L’histoire des arts en classe de troisième

Un tour de table a permis d’échanger sur les expériences dans chaque établissement depuis 2010. Cette année, de nouvelles modalités sont définies pour l’oral en 3ème.

En annexe : la circulaire de novembre 2011 et la note de service de l’IPR d’Arts Plastiques.

À consulter : compte rendu de la Commission d’Arts Plastiques 2012

Mise en place L’Histoire des arts (HiDA) s’appuie sur des œuvres d’art connues et reconnues au niveau mondial, national ou local.Les professeurs déterminent un corpus d’œuvres (8 à 10 œuvres en 3èmequi appartiennent à des champs artistiques variés. Une œuvre est étudiée par au moins 2 professeurs : chaque enseignant étudie l’œuvre dans son cours selon sa programmation, à son rythme avec les approches de sa discipline. À partir des cours différents, l’élève construit un « regard croisé » sur l’œuvre et fait une synthèse qu’il pourra présenter pour l’examen oral. D’autres œuvres peuvent compléter ce corpus, les enseignants peuvent aussi choisir des œuvres à partir de thématiques communes. Par leur travail, les élèves développent leur curiosité et leur sensibilité artistiques ainsi que leur prise de parole organisée (compétences C1: maîtrise de la langue française  /  C5 : culture humaniste  /  C7 : autonomie et responsabilité développées).

Les équipes pédagogiques suivent les élèves et définissent la nature, la forme et la quantité de travail personnel :

  • exposé, diaporama, collage, planche documentaire, performance musicale ou théâtrale…
  • travail de synthèse sur une œuvre étudiée en classe par plusieurs disciplines
  • ou travail de recherches personnelles autour d’une œuvre ou d’un aspect de la thématique si le travail a été amorcé en classe ; dans ce cas, les professeurs aident à la réalisation de ce travail

Le cahier d’HiDA ou une clé USB permet de garder la trace des apprentissages, des productions personnelles, des œuvres étudiées en classe et les références partagées avec d’autres disciplines mais aussi des éléments personnels liés à des recherches, des expositions, des sorties pédagogiques et culturelles …

Sur le bulletin, une appréciation est portée.

Pour l’oral d’examen, chaque candidat ou groupe de candidats doit présenter une liste de 5 « objets d’étude » avec, s’il le souhaite, un dossier. La liste est validée par les professeurs et déposée cinq jours avant la date prévue de l’épreuve.

Rappels

  • « tout objet d’étude » est abordé durant l’année. Par exemple, une ou plusieurs œuvres d’art du patrimoine local, national ou mondial, le travail d’un artiste, un mouvement artistique, une manifestation artistique ou culturelle …
  • « tout objet d’étude » peut s’appuyer sur un ou plusieurs documents
  • ou sur une réalisation personnelle ou collective : dossier, diaporama, vidéo, expo …
  • Le dossier reste facultatif.
  • Sur les 5 objets d’étude, l’élève doit choisir au moins 3 des 6 domaines artistiques et 1 ou 2 objets d’étude peuvent porter avant le XX° siècle. En 3ème, la période étudiée est le XX° siècle mais l’élève peut faire référence à des œuvres antérieures si elles ont un lien avec celle(s) étudiée(s), le cadre temporel doit rester souple.

 Modalités de l’oral

  • Le candidat recevra une convocation individuelle pour l’examen oral et sa famille est prévenue au 2ème trimestre.
  • L’élève peut présenter une candidature individuelle ou en binôme ; l’évaluation est alors individuelle en fonction de la prestation orale de chaque candidat.
  • Le jury est composé de 2 professeurs dont l’un d’arts plastiques, d’histoire ou de français et l’autre est un professeur qui n’a pas encadré la préparation du candidat.
  • L’épreuve orale sera organisée au cours d’une journée banalisée.
  • La note obtenue par le candidat ne sera transmise ni à l’élève ni à sa famille.
  • Le jury choisira un des sujets présentés sur la liste des 5 objets d’étude par l’élève.
  • Les élèves seront informés des critères d’évaluation utilisés.

L’épreuve orale se compose de deux parties :

1. L’exposé devant le jury : durant 5 minutes, l’élève présente et analyse une œuvre qu’il a choisie et qui peut être complétée par une réalisation personnelle. Il ne doit pas réciter et sera valorisé s’il s’appuie sur un travail personnel, une production, une réalisation pour mettre en valeur ses connaissances et ses compétences ex. un diaporama ou une vidéo.

2. L’entretien avec le jury durant 5 minutes cherche à combler les manques de l’exposé, le compléter ou l’enrichir.

La note d’examen et l’appréciation tiennent compte des 2 parties de l’oral. La production personnelle ou la prestation ne sont pas évaluées en tant que telles, le jury n’évalue pas la qualité technique de la production ou de la prestation ou les choix de l’élève mais la pertinence, les raisons de sa réalisation et de ses choix et les élèves doivent être mis au courant de la grille d’évaluation et des critères retenus.

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D. Nouveau diplôme national du brevet 2013

Selon le B.O. n° 13 du 29-3-2012, la nature des épreuves d’HGEC est modifiée. Elle dure toujours 2 heures et se compose de 3 parties distinctes et obligatoires :

  • La partie Histoire notée sur 13 est constituée des questions sur des repères chronologiques ; des questions sur le programme dont l’une d’elles devra être développée ; une étude de document lié au programme où l’élève est guidé par des questions ou des consignes, avec éventuellement un regard critique à apporter (intérêt ou limites du document).
  • La partie Géographie notée sur 13 est constituée desquestions sur des repères spatiaux ; des questions sur le programme dont l’une d’elles devra être développée ; une étude de document lié au programme où l’élève est guidé par des questions ou des consignes, avec éventuellement une tâche cartographique simple à réaliser.
  • La partie Éducation civique notée sur 10 est constituée de questions sur les valeurs, principes, notions, acteurs ; des questions ou consignes sur un document lié au programme.

La maîtrise de la langue est notée sur 4 points.

Ce nouveau diplôme national du brevet (DNB) sera mis en place en juin 2013 en métropole, d’ici là, il est possible de  consulter les sites académiques, lire les forums et se procurer des annales.En HGEC, les nouvelles épreuves seront liées aux nouveaux programmes de 3ème applicables en 2013.

On peut déplorer la disparition du paragraphe argumenté, cet exercice de rédaction raisonnée qu’il ne faudra toutefois pas négliger pour préparer le lycée et remarquer que pour les 3 épreuves, le travail demandé ne porte que sur un seul document. Les exigences semblent moins grandes : plus de mise en relation de 2 ou 3 documents,  incitation à la récitation plus qu’à la réflexion…


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E. Nouveau CAER-CAPES interne

L’épreuve d’admissibilité du Capes interne/Caer d’histoire et géographie est modifiée (J.O.du 3 mai 2011). Les épreuves écrites sont remplacées par la constitution d’un dossier de «reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle» (RAEP) par le candidat.

Au moment de l’inscription, le candidat choisit dans quelle discipline va porter son dossier RAEP, soit sur l’histoire, soit sur la géographie. L’épreuve d’admission reste sensiblement la même : l’« analyse d’une situation d’éducation » à partir d’un dossier proposé par le jury dans la discipline, histoire ou géographie, non choisie pour l’épreuve d’admissibilité.

  • La première partie (2 pages dactylographiées maximum) décrit les responsabilités confiées au candidat dans les différentes étapes de son parcours professionnel. Elle est importante et à lier à la seconde partie.
  • La seconde partie (6 pages dactylographiées maximum) est disciplinaire et fait état d’une « analyse précise », une séance, voire une séquence qui met en évidence :
    • les apprentissages
    • les objectifs
    • les progressions
    • les résultats de cette réalisation

Le candidat peut joindre des exemples de travaux d’élèves (2 pages maximum).

Les critères d’appréciation du jury porteront sur :

  • la pertinence du choix de l’activité décrite ;
  • la maîtrise des enjeux scientifiques, didactiques et pédagogiques de l’activité décrite ;
  • la structuration du propos ;
  • la prise de recul dans l’analyse de la situation exposée ;
  • la justification argumentée des choix didactiques et pédagogiques opérés ;
  • la qualité de l’expression et la maîtrise de l’orthographe et de la syntaxe.

Le dossier doit respecter des consignes de dactylographie : en Arial 11, interligne simple, sur papier de format 21 × 29,7 cm et de présentation : dimension des marges : droite et gauche : 2,5 cm ; à partir du bord (en-tête et pied de page) : 1,25 cm ; sans retrait en début de paragraphe.

Le dossier de RAEP est à retourner en double exemplaire au Ministère avant le 1er  février et doit être signée par le chef d’établissement (Directeur du collège). Il faut donc prendre ses précautions avant le départ des grandes vacances.

 Quelques conseils

– Consulter régulièrement le site du Ministère de l’éducation nationale (http://eduscol.education.fr/) et les sites disciplinaires académiques, participer aux formations : l’APEP (via l’ASEE) en propose une en fin d’année (1ère session le vendredi 24 août 2012).

– Bien choisir la situation pédagogique présentée : Séquence ? Séance ? Démarche ? Documents ? Mise en œuvre ? Évaluation ?

– Montrer ce qui a été construit et les effets de l’activité sur les élèves.

– Être attentif à la dimension scientifique ; à la qualité des documents utilisés en classe ; à la cohérence du dossier.

Pièges à éviter

  • Méconnaissance des programmes et référentiels, des grands enjeux scientifiques de la discipline, des grandes problématiques, des démarches en cours dans la discipline.
  • Faire un « copier / coller » d’une séquence ou séance trouvée sur un site Internet.
  • Utiliser une séquence ou séance que le candidat n’a pas mise en œuvre ou observée.
  • Proposer une séquence ou une séance irréalisable, trop restreinte ou trop vaste.
  • Construire un dossier uniquement descriptif sans analyse et sans prise de recul.
  • Utiliser un « métalangage » pour impressionner le jury.

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F. Questions diverses

L’inscription aux stages du PAF : « les nouveaux programmes 3ème »  avec l’IPR où il sera certainement question du nouveau DNB ; les « TICE en Histoire et géographie» ; en éducation civique « enseigner la justice » avec l’intervention de professionnels de la justice sur l’exercice de la justice en NC, le droit coutumier et la justice des mineurs ; et des stages en histoire des arts …

Le thème sur « le socle commun des connaissances et des compétences » n’a pas pu être débattu par manque de temps. Il a simplement été rappelé que :

 

  • le livret personnel de compétences est obligatoire pour l’obtention du DNB
  • une discipline participe à l’acquisition de plusieurs compétences
  • l’acquisition d’une compétence demande laparticipation de plusieurs disciplines

Pour sa mise en place, les équipes disciplinaires et pédagogiques doivent se concerter et s’accorder sur les critères communs de réussite.

 

Chaque professeur doit donc :

 

    • définir les items qui font l’objet d’un apprentissage et d’une évaluation
    • expliciter ces items auprès des élèves et préciser les critères de réussite
    •  utiliser un outil de recueil et de suivi des réussites des élèves
    • informer l’élève sur ce suivipour le rendre acteur et responsable de sa propre formation.

Maryline Wagino et Marcel Coste