Dans le cadre sollenel de la vieille école s’est tenue ce mercredi 21 mars l’assemblée générale du groupement scolaire de Do Neva qui a permis  de mettre en oeuvre des actions liées au projet d’établissement 2010-2012.

Les membres de l'assemblée générale

Ont été retenues comme prioritaires, pour cette année, six actions regroupant le collège, l’école primaire, le lycée agricole et l’internat.

Il s’agit de :

  • Accueillir des élèves et mettre en place des activités péri-scolaires. Cette action est pilotée par Muriel Bellard professeur d’Education familiale et sociale (EFS),  Germaine Kakéa, professeur d’anglais, Suzanne Tidjine  et Lucette Gowe , éducatrices d’internat, Yvonne Hnada, élève en seconde professionnelle PVAE, Eric Chaumet, professeur de physique et Guillaume Smith, professeur d’EPS.
  • Mettre en oeuvre une journée culturelle sur le thème de l’igname pilotée par Kamen Citré, directrice du primaire, Arnold Poedi,  directeur de l’internat,  Raphaël  Waminya, professeur de francais, Benjamin Washétine  et Nadège Mandaoue , tous deux professeurs de technique horticole.
  • Privilégier les rencontres entre les parents et la communauté éducative
  • Finaliser le règlement intérieur du groupement scolaire
  • Poursuivre la mise en place de la barrière du groupement

Date de la kermesse et élection des membres de l’assemblée générale 

Le rendez-vous de la kermesse 2012 a également été pris. Elle se tiendra le week-end du 27 octobre 2012 à la plaine de Do Neva.

L’élection des membres de l’assemblée générale du groupement scolaire de Do Neva  (GSDN)  s’est tenue et le verdict des urnes a éte le suivant:

Les membres de l'assemblée générale

La photo suivante représente le  bureau, composé de gauche à droite :

  • de la secrétaire adjointe Mandaoue Nadège

    Les membres du bureau

  • du trésorier Carlen Thomas
  • de la secrétaire Tidjine Suzanne
  • du trésorier adjoint Waminya Raphael
  • du président Kakéa Bael
  • du vice-président Poedi Arnold

 

 


Cette première commission de l’année 2012 était animée par Michel Malgouzou (Direction, animation de lettres). Les professeurs présents à cette commission étaient les suivants : Germaine Kaqea (Anglais | Collège Do Néva), Louise Poatiba (Anglais | Collège Eben Eza), Imelda Hnanyine (Anglais | Collège Havila), Tony Dugast (Anglais | Collège Tarémen), Sinane Ihage (Anglais | Lycée Do Kamo), Catherine Kasarherou (Anglais | Lycée Do Kamo), Freda Maloune (Espagnol | Collège Boaouva Kaleba), Xavier Windal (Espagnol | Collège Eben Eza), Malia Keletolona (Espagnol | Collège Tarémen), Luis Delvalle (Espagnol | Lycée Do Kamo). N’étaient pas représentés les établissements suivants : Collège Baganda et lycée agricole de Do Neva.

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Cette première commission d’anglais et d’espagnol de l’année 2012 a permis aux enseignants de se réunir pour la première fois depuis deux années. La dernière commission d’anglais remontait au 30 mars 2010 (voir le compte rendu de cette commission). En 2011, des problèmes budgétaires (budget APEP) avaient empêché toute tenue des commissions disciplinaires. Si les thèmes traités durant la commission concernent les professeurs d’espagnol et d’anglais, il a été décidé que la deuxième commission se déroulerait de la manière suivante : une réunion brève des enseignants d’espagnol et d’anglais pour aborder les points communs en début de commission puis un travail spécifique regroupant dans des salles différentes les enseignants de la même langue. La date de la prochaine commission a été fixée au samedi 20 octobre 2012.

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A. Etat des lieux

Après une présentation de chacun, il a été vérifié que chacun disposait bien des heures réglementaires dans son établissement respectif. Des variations étant tout de même constatées : 4 heures d’anglais en 6ème à Eben Eza contre 3 heures 30 à Do Neva, 2 h 30 d’espagnol en 3ème à Eben Eza contre 3 heures à Boaouva Kaleba. Pour rappel, voici un tableau des enseignements obligatoires au collège et en seconde (Cliquez ici pour consulter les textes de références).

ClasseLangue vivante 1 (anglais)Langue vivante 2 (espagnol)
6ème4 heures(Classe bilangue possible)
5ème3 heures (+ 1 heure IDD possible)(Classe bilangue possible)
4ème3 heures (+ 1 heure IDD possible)3 heures
3ème3 heures3 heures ou 0 heures si le module Découverte
professionnelle
est de 6 heures
Seconde5 h 30 pour LV1 et LV2 (Do Kamo : 3 heures en anglais + 1 heure en demi-groupe, 3 heures d'espagnol)

Luis Delvalle a tenu à rappeler que les résultats du baccalauréat étaient nettement meilleurs depuis quelques années au lycée Do Kamo (74 % de réussite en 2011 pour l’ensemble des filières et 82 % pour les terminales Littéraire). Pour certains élèves, l’espagnol est une matière leur permettant d’obtenir de très bons résultats, notamment à l’écrit (copies corrigées en métropole, exemple d’élève ayant obtenu 19 sur 20 en 2011). Dans le débat concernant la place de l’espagnol au sein de l’Alliance Scolaire, il est important de rappeler que l’absence de l’espagnol dans le cursus d’un lycéen venant de Do Kamo peut avoir des incidences sur l’obtention d’une place dans une classe de BTS (en effet, les langues vernaculaires ne sont pas reconnues par certains établissements). Le recours à des assistants de langue n’est effectué qu’au lycée Do Kamo. L’impact de ces assistants y a été très positif ; ils sont intervenus notamment dans le cadre de stages de langue intensif. Il serait bienvenu de relancer le recrutement d’assistants pour les collèges de brousse ; à Nouméa, si le vivier d’anglophones voulant donner quelques heures de leur temps est important, c’est moins le cas en Province Nord et Province des Îles. Une initiative -sous forme d’appel d’offres auprès des consulats par exemple- pourrait reproduire la formule de stage intensif d’anglais pour nos collèges (proposition de l’animateur de lettres).

A.1. Oral et écrit

Même si une certaine aisance à l’oral doit être considérée comme un objectif majeur de l’enseignement des langues vivantes étrangères, tous les enseignants sont d’accord pour reconnaître leurs difficultés à consacrer plus de temps à cette maîtrise de l’oral. En effet, il est difficile de faire participer tous les élèves dans le cadre de classes chargées. La solution étant de travailler en demi-groupes ; ce qui quelquefois n’est pas possible. Un nombre supplémentaire d’heures de langue vivante étrangère est possible à obtenir si les projets d’établissement mettent en avant la maîtrise des langues étrangères. Au lycée, Luis Delvalle note que l’Accompagnement personnalisé (AP) au lycée lui a permis de travailler avec des groupes de 6 élèves. Au collège, il est également possible de travailler les langues vivantes via le biais des heures d’AP. Les textes sont clairs, l’AP peut revêtir les formes suivantes (source : Eduscol)

    • pour tous les élèves d’une division, le renforcement d’apprentissages particulièrement complexes à un moment et à un niveau de formation donnés
    • des travaux en groupes à effectif réduit
    • des aides individualisées
    • ou tout autre mode de prise en charge pédagogique susceptible de répondre aux besoins spécifiques des élèves.
  • Catherine Kasarherou (lycée Do Kamo) tient à remarquer que les compétences écrites exigées en terminale (tant en lecture qu’en compréhension) orientent les cours vers un travail spécifique de l’écrit très important qui se fait au détriment notamment de l’oral.

En anglais, les tests d’entrée en seconde, la mise en place de groupes de niveaux… Ces dispositifs ont été abandonnés au sein du lycée Do Kamo. Le bilan des premières expériences étant très négatif : la difficulté d’organisation, la perte de temps constaté, l’absence de résultats significatifs étant autant de freins à la reconduction de ces dispositifs.

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B. Liaison collège-lycée

Le travail entre les collègues de collège et lycée doit être maintenu (travail sur une séquence commune 3ème-seconde lors de la prochaine commission). Cependant, il faut rappeler que seulement 20 % des élèves des collèges de l’Alliance Scolaire continuent leur scolarité au lycée Do Kamo. Les enseignants d’anglais du lycée ne contastent pas de différences flagrantes entre les élèves provenant des autres institutions d’enseignement du Territoire et ceux de l’Alliance, En espagnol, Luis Delvalle note toutefois que les élèves de l’Alliance Scolaire sont souvent les meilleurs en grammaire et à l’écrit, par contre à l’oral, la tendance est inverse : les élèves ne venant pas de l’Alliance Scolaire étant plus à l’aise dans les situations de communication orale.

D’une manière générale, les enseignants d’anglais notent des difficultés à poser des questions de la part des collégiens.

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C. Niveau A2

Un bilan sur la validation du niveau A2 dans le cadre du diplôme national du brevet (DNB) a pu être établi au cours d’un échange libre entre les différents enseignants du collège. Un premier tour de table a permis de s’apercevoir que les pratiques étaient disparates. Voici les points qui ressortent de cet échange :

Certains établissements ont lié l’obtention du niveau A2 à la moyenne générale obtenue en 3ème (cela se traduisant par un nombre non négligeable d’élèves n’ayant pas obtenu le DNB).

  • Certains établissements ont considéré que les élèves ayant choisi l’anglais obtenaient quasi-automatiquement la validation de ce niveau A2 du fait que celui représente le niveau visé par un élève en classe de 5ème (niveau intermédiaire dit également de « survie »). En CM2, les élèves sont même censés avoir passé une évaluation du niveau A1 du Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (CECRL).
  • Certains établissements, après avoir constaté que beaucoup d’élèves choisissaient l’espagnol en lieu et place de l’anglais, ont vu la répartition anglais/espagnol s’équilibrer une fois expliqué aux élèves que le niveau A2 était celui requis en fin de 5ème (Havila)
  • Pour la majorité des établissements, la non-validation du niveau A2 est devenu exceptionnelle. D’autant plus que le niveau A2 -à l’instar du B2i- est inclus dans la maîtrise du socle commun (Palier 3, compétence 2 : La pratique d’une langue vivante étrangère)
  • La validation du niveau A2 ne passe jamais par une évaluation sommative ; chaque enseignant connaissant ses élèves étant à même d’apprécier leur maîtrise de la langue (aucun besoin de revenir finement sur les capacités participant de chaque niveau)
  • Certains enseignants notent également que les capacités du niveau A2 peuvent être validées quand celles-ci sont en cours d’acquisition. Ainsi, il est très difficile de noter que certaines capacités sont tout simplement non acquises (le seul cas étant que l’enseignant n’ait tout simplement pas travaillé ces capacités).

Pour le choix de l’espagnol pour le niveau A2, les raisons avancées sont la nouveauté de la matière, son apparente facilité (les premières évaluations étant souvent meilleures qu’en anglais), une difficulté phonétique moindre (en comparaison de l’anglais).

En conclusion, tous les collègues ont complétement intégré les réformes de l’apprentissage des langues étrangères ; ainsi sont présentées de manière formelle aux élèves les cinq compétences requises (productions écrite et orale, compréhensions écrite et orale, interaction) et l’ensemble des niveaux du CECRL. Le recours à des grilles d’auto-évaluation sont ainsi mises en place dans certains collèges.

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D. Formations

Les demandes de formations émises par les participants de cette commission ont été les suivantes et seront proposées au catalogue de l’APEP :

  • Reconduction de la préparation à l’admissibilité du CAPES CAER d’anglais et d’espagnol
  • Uilisation des lecteurs numériques en classe (numérisation des cours, choix du matériel technique)
  • Découpage de sa progression annuelle en fonction du CECRL

Réforme du CAPES CAER

Depuis 2012, l’admissibilité au CAPES CAER d’anglais ou d’espagnol se fait sur dossier (à envoyer en deux exemplaires au ministère de l’Education Nationale). Ce dossier se scinde en deux parties : deux pages de CV et 6 pages présentant une séquence pédagogique validée par le chef d’établissement de l’enseignant. En 2015, un niveau master 2 (bac + 5) sera exigé de tout candidat à cette épreuve ; les maîtres auxiliaires non titulaires de ce niveau de diplôme ne pourront donc plus se présenter à l’épreuve. L’Alliance Scolaire propose une formation au deuxième trimestre (en fonction du nombre d’inscrits à cette formation) qui présentera les aspects techniques du dossier RAEP.

Le lien suivant détaille cette réforme :
http://www.education.gouv.fr/cid4929/nouvelle-epreuve-d-admissibilite-de-certains-concours-internes.html

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E. Déroulement de la prochaine commission

Durant la prochaine commission d’anglais et d’espagnol, nous invitons les enseignants à venir nombreux. Contrairement à la première commission de l’année qui a consisté en une reprise de contact, la deuxième commission devrait aboutir sur une séquence commune (pouvant être utilisé en 3ème comme en seconde). Cela permettra aux enseignants de confronter leurs différentes pratiques, notamment dans l’intégration du CECRL à la préparation de la séquence. Cette séquence s’accompagnera de documents multimédia (extraits de films, extraits sonores). Pour alimenter cette séquence, le travail en commun sera précédé -dans la mesure du possible- de la venue d’un membre du consulat australien ou néo-zélandais que les enseignants pourront interroger sur la thématique de la séquence (à définir avec l’intervenant).

En espagnol, un travail identique pourra être effectué si le nombre de participants le permet.

Le « Maphaia » (du nom du premier nata loyaltien, Mathaïa, débarqué en Calédonie) est un petit cotre de 2,5 tonnes, à la voile triangulaire, aidé d’un foc. A la course rapide, il fait la gloire des garçons qui se disputent l’honneur d’en être les matelots. Son équipage est composé de quatre garçons du bord de mer et d’un capitaine responsable. Chaque mois, il va deux fois au courrier, à l’aller et au retour, chercher les marchandises et charger des produits : café ou maïs, et parfois fruits ou légumes pour le presbytère de Nouméa. Entre temps quand les vents sont favorables il court le long des côtes à plus de 100 km chercher la chaux ou la nourriture que préparent les tribus pour Do Neva. S’il y a gros temps, ils se réfugient dans une baie ; si le vent tombe, ils prennent les avirons. Mais ils sont toujours pressés de regagner le port, qui est devenu pour eux leur nouvelle patrie. Tel qu’on le voit, le Maphaia est paré pour le départ. L’équipage fait le tour de Guilgal pour dire adieu et prendre les commissions éventuelles qu’on leur donne pour les tribus qu’ils visiteront. Leur retour sera une fête et leurs yeux porteront la trace du lointain parcours.

Paul-Émile Pasteur, Carnet de légendes, N° 37. « Do Neva – Maphaia paré »

Pour se rendre de Nouméa à Do Neva, station missionnaire à l’intérieur de l’île (250 km à vol d’oiseau), deux moyens sont au choix : route de terre et route de mer. Par terre, un service d’autobus quotidien relie Nouméa à Bourail, petite agglomération coloniale à 300 km sur la côte ouest. Départs des deux extrémités à 6 heures du matin, arrêt d’une heure à mi-chemin pour casser la croûte et faire le plein d’essence, arrivée à 3 heures s’il n’y a pas eu de panne. Route de montagne, accidentée et pittoresque, construite par les bagnards il y a plus de trente ans, et parfaitement entretenue. Puis à cheval, au travers de la chaîne montagneuse, pour gagner la côte est, huit heures de marche avec ou sans arrêt dans une tribu du centre. Par mer, un service régulier mensuel du tour de côte nous amène en deux jours à Houaïlou, à l’embouchure de la rivière du même nom. De là à Do Neva, il ne reste que deux heures de navigation fluviale à bord du petit cotre missionnaire de 2,5 tonnes, appelé « Maphaia ». Maphaia (Mathaïa) est le premier messager noir qui, en pirogue, vint des îles Loyautés apporter la parole de lumière dans le pays des ténèbres.

Ce dimanche matin, nous sommes parties pour le département du Lot et Garonne. Afin de faire des pauses sur notre itinéraire, nous avons fait une première escale à Barie, petit village entre Langon et La Réole, près du canal du midi. A ce sujet, beaucoup de questions sur les canaux, les péniches, les écluses … mais malheureusement nous n’avions pas le temps de nous y arreter. En fait, nous étions attendues dans le cadre des « journées portes ouvertes » des fermes faisant partie du réseau « Bienvenue à la Ferme » (Voir cours module P1 …). Nous, nous avons fait de l’animation à « L’oseraie de l’île » , c’est une ferme familiale qui reçoit les enfants dans le cadre de « ferme pédagogique » et d’accueil des touristes. En fait, il cultive l’osier ( osiériculture) c’est une plante qui aime les sols humide, ils le taillent, le font un peu sécher puis ils l’utilisent pour faire des paniers, des corbeilles, des plateaux, des fleurs. Ils vendent ces objets ensuite à des magasins. Ils proposent donc à des groupes de visiter, des travaux manuels à partir de l’osier. Cela nous a fait penser à nos grands mères et à nos mamans qui tressent ! Nous, nous dansions avec Lous Réoulès après chaque passage de visiteurs. Il fait très froid et Natacha, qui ne s’était pas echauffée s’est fait un claquage … Puis ce fut le tour de Clémentine qui a « rencontré » une branche d’osier qui lui a tapé dans l’oeil … résultat : plus de peur que de mal mais un gros chagrin. Heureusement tati Martine, qui est infirmière, a soigné nos maladroites.
Vers 18 h 30, nous sommes parties sur Agen, capitale du Pruneau pour dormir chez la cousine de Laetitia et un couple de wallisien. Après, il vaut mieux ne pas raconter ! Lundi matin, nous partons pour une nouvelle aventure au Lycée l’Oustal de Villeneuve sur Lot.
Des qu’on est arrivée au lycée L’OUSTAL, tous les élèves nous regardaient bizarrement car visiblement, nous étions différentes. Mais nous comme d’habitude, c’est kaya, mais ils ne nous lâchaient pas d’un seul regard. Après cela la directrice adjointe, Christelle Fugit nous a fait visiter le lycée, parler des règlements du lycée, expliquer les horaires…elle était très accueillante et souriante. Après la visite, on a pris une sorte de goûter. A 13h00 on est parti manger à la cantine toujours en compagnie de Christelle et je peux vous dire que le repas était extremement savoureux. Leur refectoire est joli et lumineux et c’est un système de libre service. Après le repas on a déchargé nos affaires pour pouvoir les déposer à l’internat puis nous sommes partis au CDI pour avancer un peu sur nos rapports de stage. Ensuite à 16 h 00 c’était le goûter; Quelques filles de terminale de BEPA SAP snt venues se présentées et nous avons fait connaissance. Elles sont très sympas et on a pu échanger sur leur formation, les différences avec nous. Vers 17h00, nous avons décidé d’aller jouer au volley question de se détendre un peu et de faire connaissance avec les internes. Natacha n’a pas pu jouer au volley à cause de son claquage de la veille. La journée était vraiment super et les élèves aussi sont vraiment sympatiques. On a trouvé leur lycée très chouet, moderne et des salles de cours avec tout ce qu’il faut … Mme Fugit nous a dit de bien dire qu’on le trouver super car les élèves n’arrêtent pas de se plaindre mais nous, quand on a vu ce qu’ils avaient, on comprenait pas trop de quoi ils se plaignent. Après le repas et douche. Chacune est partie dans sa chambre . Et notre soirée s’est terminee par un bon DODO. Faut dire qu’on était bien fatigué et puis on avait eu super froid toute la journée, environ 8°.
Le lendemain
Réveil : 7 h, petit déjeuner 7 h 30. Nous, on était toujours en retard. D’ailleurs, c’était rigolo car chaque fois qu’on devait suivre Mme Fugit ou quelqu’un d’autre, nous on était toujours à la traîne …. rythme de chez nous quoi !
On a assisté à des cours avec les premières et les terminales : cours de biologie, d’ESC, de cuisine (on a réalisé de supers tartes aux pruneaux, normal à côté d’Agen !), anglais. En fait, on a pas trop participé car nous étions trop intimidées. On a aussi eu l’occasion de sympatiser et de parler avec des élèves venant de La Réunion, de Mayotte et même du pays. Ils semblaient contents de voir des gens des îles. L’après midi, malgrè un temps vraiment affreux, froid et pluie, nous sommes parties avec Mme Fugit et Mr Bourgès, prof d’histoire-géo pour une visite guidée de Pujols, petit village médiéval et Villeneuve. C’était très interessant car Mr Bourgès nous expliquait plein de choses sur la vie à cette époque et les paysages car nous avions une super vue malgré la pluie. On a observé les champs, les cultures, les bastides … nous avons également fait connaissance avec les anecdotes de la famille … Puis retour à l’Oustal pour la préparation de notre spectacle. On a fait ça dans une super salle qui sert aux élèves avec sono, gouter … Nous étions très impressionnées car c’est pas facile de danser devant des jeunes de notre âge et c’était damé ! Tout le monde nous a félicité et nous avons été invité par le Directeur à nous présenter et expliquer notre projet à des directeurs d’autres établissements car ils avaient une réunion. Puis repas, et une fois de plus, la tristesse des aurevoir et retour à Arcachon pour attaquer les stages dès le lendemain.

Un grand merci à tout le monde car vraiment, nous avons été reçues avec beaucoup de chaleur et de considération et on espère bien vous accueillir à notre tour.

Après une semaine de présence en Aquitaine, je vois que les mines sont ravies et les danses au rendez-vous. Super ambiance à poursuivre durant vos stages ! Profitez bien de l’air froid qui ravive les poumons. A Houaïlou, les élèves en stage manquent aux enseignants qui vous attendent avec impatience pour partager votre expérience. N’oubliez pas de saluer tous les anciens élèves de Do-Neva en métropole et de danser le tchap avec les étudiants de Bordeaux de notre part.

Bonne continuation, bon courage et sachez que l’on est tous derrière vous.